La menace d'un rachat du Stade Français par le Qatar, qui aurait pu "fausser la concurrence" dans le Top 14, a joué sur la décision du Racing 92 de fusionner avec son rival francilien, admet aujourd'hui son président Jacky Lorenzetti sur France Info.
Les remous créés par l'onde de choc qu'a provoqué, lundi 13 mars, l'annonce du projet de fusion entre les deux clubs de rugby d'Ile-de-France, le Racing 92 et le Stade français, sont encore très nombreux ce mardi. Les réactions, principalement du côté du Stade Français, majoritairement furieuses, négatives ou déçues, sont souvent dictées par la passion
Remous chez les supporters, remous chez les joueurs et remous à la Fédération Française de Rugby, furieuse elle aussi de découvrir l'affaire.
Pendant ce temps, le président du Stade Français, Jacky Lorenzetti, l'homme d'affaires propriétaire du Racing depuis 2006, à qui l'on demandait si la menace d'un rachat par le riche émirat avait influé sur sa décision de se lancer dans un projet de fusion, reconnaît l'importance de cette menace dans la décision : "La crainte de voir le Stade Français trouver une solution différente que celle de la fusion m'a interpellé, en effet".
"Donc, il vaut mieux l'avaler (le Stade Français) que de laisser quelqu'un de plus riche le racheter?", demande alors Fabienne Sintes, la journaliste de France Info. "Pas l'avaler, l'additionner plutôt que de prendre le risque de se retrouver dans une concurrence qui aurait pu être faussée", répond Lorenzetti.