Guillet : "Pour la présidence de l'UMP, le vote des Hauts-de-Seine n'est pas négligeable"

Comment va être organisé le scrutin du 18 novembre pour la présidence de l'UMP ? Entretien avec Jean-Jacques Guillet, président de la fédération des Hauts-de-Seine, la deuxième plus importante de France.

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Comme tous les présidents de fédération UMP, Jean-Jacques Guillet, qui dirige celle des Hauts-de-Seine, ne profitera pas vraiment des vacances de la Toussaint. Il doit mettre en place le scrutin du 18 novembre lors duquel les militants désigneront entre autres choses (courants et charte des valeurs) leur président. Un problème logistique avant tout technique mais qui aura des répercussions politiques, notamment sur la participation. Pour France3 Ile France, il explique le dispositif mis en place dans les Hauts-de-Seine, la deuxième plus importante de France en nombre de militants. Jean-Jacques Guillet soutient François Fillon.

La fédération des Hauts de Seine est-elle plutôt pro-Copé ou pro-Fillon?

Jean-Jacques Guillet: 14.000 adhérents dans le département ce n'est pas négligeable. Globalement, la tendance est plutôt favorable à Fillon au niveau des élus. C'est incontestable. Au niveau des militants, il faudra attendre le vote du 18 novembre.
On dit toujours que Fillon est soutenu par les notables et les barons. Je trouve la terminologie un peu péjorative. Les "barons et les notables" ce sont aussi des élus de terrain qui prennent position en fonction de ce qu'ils ressentent chez leurs propres troupes.
C'est interactif. Dans les votes comme celui-çi, l'influence des grands élus est faible. Ils ont plutôt tendance à suivre leurs adhérents que l'inverse. Ils ne vont pas se mettre en décalage total avec leurs militants.

Comment sera organisé le vote?

Dans les Hauts de Seine, il y aura treize bureaux de vote. Autant que de circonscription. Avec peut-être un quatorzième à Saint Cloud, à la demande des adhérents de la ville. Vous le voyez même dans une zone urbaine dense, il y a des risques de déperdition de la participation, à cause du transport et d'un éloignement relatif des bureaux de vote. Comme, il y a peu d'argent pour cette campagne, aucun car ne sera affrété. On a organisé du co-voiturage. Comme on est bien mobilisés, ça marche assez bien et on devrait limiter la déperdition.

La COCOE demande à ce qu'il y ait un président neutre dans chaque bureau de vote. C'est impossible et irréaliste. Donc, le président, à défait d'être neutre, sera une personnalité incontestable. A ses côtés il y aura quatre assesseurs, deux pour chaque candidat.


Que pensez vous de la proposition de Jean François Copé de manifester dans la rue contre le pouvoir socialiste?

Nous n'avons pas beaucoup de repères en la matière. Nos deux exemples c'est le 30 mai 68 et juin 84 pour l'école libre. Il est toujours plus difficile d'organiser des manifestations à droite qu'à gauche. C'est une question de tradition.
Et sur quel thème faut-il organiser cette manifestation? Le droit de vote des étrangers? La loi a peu de chance de se faire. Sur le mariage homosexuel? C'est sûr, ce sera plus facile à organiser. Alors, ce ne sera plus une manifestation politique mais de société qui sera bien au-delà des clivages politiques.

Vous etes un proche de Charles Pasqua. Quelle est votre réaction au réquisitoire dans le procès de l'affaire Hamon?

C'est grotesque et incompréhensible. Il ya eu des erreurs dans ce dossier. C'est incontestable. Mais les imputer à André Santini ou à Charles Pasqua, c'est de l'acharnement.





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