La mairie de Puteaux a exercé son droit de préemption en rachetant le marchand de journaux-tabac-loto de la résidence Lorilleux. Résultat : le commerce fermera ses portes le 12 juillet. C'était le dernier marchand de journaux encore ouvert sur le haut de la ville.
Décidémment, la presse et la mairie de Puteaux ne font pas bon ménage. Dans la ville dirigée par Joëlle Ceccaldi-Raynaud, certains se plaignent de la difficulté de trouver un journal. Après les avoir fait disparaître de la médiathèque,l'élue UMP s'en prendrait désormais, selon l'opposition, aux marchands de journaux.
Beaucoup, à Puteaux, se demandent pourquoi la mairie a préempté un commerce de vente de journaux. Le commerçant, qui souhaitait arrêter, avait trouvé un repreneur. La vente était déjà signée, lorsque la mairie a fait valoir son droit de préemption.
La mairie n'a pourtant pas, apparemment, de repreneur à placer : elle n'a personne pour prendre la suite. Elle disposera donc fin juillet d'un local vendu avec le contrat d'un employé qu'elle devra payer... à ne rien faire. Le commerce restera fermé.
C'est une mauvaise nouvelle pour le commerce d'un quartier déjà mal en point et pour ses habitants qui devront aller jusqu'à La Défense pour aller acheter leur journal.
Une nouvelle fois, la mairie de Puteaux semble avoir un problème avec la presse. Ca n'est pas le premier contentieux en la matière.
Reportage Bertrand Lambert et Pierre-Julien Quiers: