Lors d’une procession mariale organisée mercredi à Nanterre, des fidèles catholiques ont été "pris à partie" par des individus qui ont "proféré des insultes et des menaces grossières et violentes". Le diocèse a annoncé le dépôt d’une plainte.
Des "menaces grossières et violentes". Mercredi 8 décembre, lors d’une procession aux flambeaux à Nanterre, une trentaine de fidèles catholiques ont marché entre les églises Saint-Joseph et Sainte-Marie-des-Fontenelles.
"Lors de cette marche, étaient prévus deux arrêts, raconte le diocèse de Nanterre dans un communiqué, annonçant le dépôt d’une plainte. Pendant le premier arrêt, la procession a été prise à partie par plusieurs personnes qui ont proféré des insultes et des menaces grossières et violentes. Le flambeau d’un fidèle a été arraché et projeté sur les participants."
"La procession a redémarré et s’est poursuivie, rejointe par les forces de l’ordre, jusqu’à Sainte-Marie-des-Fontenelles", poursuit le diocèse. La préfecture de police de Paris explique que "trois individus" ont "pris à partie" les participants lors de la procession religieuse. Les forces de l’ordre ont "mis en fuite" les auteurs des insultes, ajoute la PP.
"Injures, menaces et intimidations"
Le Figaro évoque plusieurs insultes et menaces : "kouffars" ("mécréants"), ou encore "Wallah sur le Coran je vais t'égorger". Contacté, le diocèse de Nanterre confirme les termes utilisés.
Suite aux faits, la préfecture des Hauts-de-Seine a condamné "les injures, menaces et intimidations proférées" lors de la procession, et exprimé "sa solidarité avec les catholiques de Nanterre". Dans un communiqué, la préfecture évoque des "actes intolérables".
"La liberté de culte doit pouvoir s’exercer en toute sérénité dans notre pays", a réagi de son côté Gérald Darmanin. Sur Twitter, le ministre de l’Intérieur a dénoncé des "actes inadmissibles''.