Le navigateur de Boulogne-Billancourt a franchi la ligne d’arrivée aux Sables-d’Olonne jeudi 11 février à 22 heures 36 après 95 jours, 08 heures, 16 minutes passés en mer. Il remontera le chenal des Sables-d'Olonne cet après-midi.
"Le Vendée Globe n'a pas été de tout repos, j'ai dû faire preuve de détermination, j'ai subi une météo souvent peu favorable mais je l'ai fait, je l'ai fait !!!"
Le @VendeeGlobe n’a pas été de tout repos, j’ai du faire preuve de détermination, j’ai subi une météo souvent peu favorable mais je l’ai fait, je l’ai fait !!!! ?@ImocaGS #TimeForOceans#WeAreTimeForOceans#KidsForOceans#WeAreTFO#ProtégeonLesOcéans #Ensemble pic.twitter.com/wDEdNqKmR3
— Time For Oceans - Stéphane Le Diraison (@stephlediraison) February 11, 2021
Après 95 jours passés en mer en solitaire, le skipper de Time For Oceans a ramené son bateau à bon port. Il a franchi la ligne d’arrivée au large des Sables-d’Olonne jeudi à 22 heures 36, quelques heures après Alan Roura, le navigateur Suisse avec qui il a partagé de nombreux bords lors de ce tour du monde. Il a parcouru les 28 663,55 milles à une vitesse de 12,53 nœuds en moyenne.
A 44 ans, le skipper qui avait dû abandonner il y a 4 ans lors de son premier Vendée Globe suite à un démâtage, réalise un rêve d’enfance et rejoint la famille des "circum-navigateur".
La ligne d’arrivée résonne comme une délivrance suite à de nombreuses avaries techniques : "Le bateau est abîmé, hier j’ai une voile qui s’est déchirée. J’ai mes vérins de quille qui fuient, j’ai le gréement complètement détendu sans possibilité d’action avec le mât qui fait des figures de style pas possible, j’ai cassé mon hook de tête donc je ne peux plus mettre ma grand-voile haute… La liste est longue ! Le bateau me dit ramène moi…" a t-il déclaré lors d'une vacation.
Durant la course, en observateur des changements climatiques, il n’a eu de cesse de marteler le message qu’il souhaite délivrer et qui l’anime : "Il est temps d’agir pour préserver la planète !"
"J'ai croisé à plusieurs reprises des navires de pêches usines. Ces monstres des mers opèrent en flottilles et raflent tout ce qui vit sous la surface à grands coups de filets. Nous connaissons tous l’existence de ces bateaux génocidaires, les voir en opération est choquant et souligne la propension des hommes à détruire leur environnement. Que pouvons-nous faire ? En tant que consommateur notre pouvoir est immense, nous avons le choix des espèces que nous achetons".
Stéphane Le Diraison remontera le canal des Sables-d’Olonne cet après-midi en compagnie d’Alan Roura, arrivé 17e, quelques heures avant lui avec qui il aura bataillé jusqu’au bout.