Des plaintes ont été déposées pour menaces, harcèlement et diffusion d'éléments d'identification des trois mineurs mis en cause dans le viol accompagné de violences à caractère antisémites sur une adolescente de 12 ans, à Courbevoie.
La Brigade de répression de la délinquance "a été saisie de plusieurs plaintes et signalements dans le cadre d'enquêtes ouvertes notamment pour diffusion d'éléments d'identification des mineurs mis en cause sur les réseaux sociaux et pour violation du secret de l'enquête", a affirmé le parquet de Nanterre dans les Hauts-de-Seine, ce mardi 25 juin.
Cela fait suite à la diffusion de photos sur les réseaux sociaux des jeunes impliqués dans cette affaire.
Les services du procureur de la République ont aussi reçu des plaintes et signalements "pour harcèlement et menaces à l'encontre des trois mis en examen et de leur entourage", confiés à différents services de la Direction territoriale de la sécurité de proximité (DTSP) du département.
Sur ces trois mineurs impliqués, deux sont âgés de 13 ans et le dernier a 12 ans. Tous trois sont impliqués à différents niveaux, dans le viol d'une adolescente de 12 ans doublé d'injures et violences à caractère antisémite à Courbevoie (Hauts-de-Seine). Des faits qui s'étaient produits à la mi-juin.
Indignation sur fond d'élections législatives
L'adolescente de 12 ans a été violée puis traitée de "sale juive" et menacée de mort, dans cette ville de banlieue au nord-ouest de Paris. Ces faits ont suscité une très vive émotion dans la communauté juive et toute la classe politique, en pleine campagne pour les élections législatives anticipées.
Les mineurs avaient été mis en examen le 19 juin, pour viol en réunion, menaces de mort, injures et violences à caractère antisémite. Un troisième suspect de 12 ans a été placé sous le statut de témoin assisté pour viol et mis en examen pour les autres infractions visées par l'enquête, selon le parquet de Nanterre.
Les deux adolescents de 13 ans ont été placés sous mandat de dépôt par un juge des libertés et de la détention, tandis que le plus jeune a fait l'objet d'une mesure éducative judiciaire provisoire et est actuellement placé en foyer.