Île-de-France Mobilités, l'ex-STIF, en charge de l'organisation des transports en région parisienne, a indiqué que le recours au covoiturage serait favorisé, les jours de pic de pollution. La gratuité du covoiturage serait ainsi mise en place dès le déclenchement du seuil d'alerte par Airparif.
Inciter les automobilistes franciliens à partager leur voiture, en cas de pics de pollution. C'est l'objectif poursuivi par l'autorité en charge de l'organisation des transports en région parisienne. Île-de-France Mobilités, l'ex-STIF, a décidé de mettre en place la gratuité du covoiturage, les jours de grande pollution.
En cas de pollution
Concrètement, dès que le seuil d'alerte mesuré par Airparif serait atteint, la gratuité serait alors garantie aux automobilistes utilisant une application de covoiturage.Dans le détail, le syndicat régional des transports a mis en place un partenariat avec huit entreprises de covoiturage : BlaBlaLines, Ouihop, Roulez Malin, Covoit'ici, Clem, iDVroom, Klaxit et Karos). Deux euros leur sont reversés dans ce cadre, pour chaque trajet réalisé en covoiturage, en Île-de-France. Pendant la période des grèves à la SNCF, cette prime est passée à quatre euros par trajet. Une mesure qui sera du reste prolongée jusqu'au 31 octobre. En six mois, 130.000 trajets de covoiturage ont ainsi été subventionnés, indique Île-de-France Mobilités.