77: une société liquidée par erreur

Suite à une erreur de saisie, une entreprise de plomberie et de chauffage est mise en liquidation judiciaire.

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77 : une entreprise liquidée par erreur

Comment la vie d'un patron de Chatelet en Brie, en Seine-et-Marne, a basculé suite à une erreur du tribunal de grande instance de Paris. Sa société de plomberie est en liquidation judiciaire après une mauvaise saisie d'un greffier. Les conséquences sont catastrophiques pour l'entreprise.

C'est une inversion bien embarrassante. Pour obtenir le règlement d'une facture impayée, un entrepreneur du Châtelet-en-Brie a demandé au TGI de Paris de mettre un de ses clients en liquidation simplifiée. Sur les documents, les numéros d'inscription au registre des sociétés (RCS) ont été inversés. Sa société a été mise en liquidation judiciaire.

> Voir ci-contre le reportage de William Van Qui et Abdel Joudi.

Cette facture de 11.700 euros restée impayée pourrait coûter bien plus chère à Bertrand Jacquot. Ce patron d'une entreprise de plomberie et de chauffage seine-et-marnais fait aujourd'hui les frais de l'erreur du greffe du Tribunal de grande instance de Paris.

L’annonce erronée de la mise en liquidation judiciaire est en effet parue au Bulletin officiel des annonces civiles et commerciale.

Comptes bloqués, livraisons suspendues, marchés annulés, toute l’activité de l'entreprise, qui emploie 20 salariés et enregistre un chiffre d’affaire annuel de 2 millions d’euros, est donc aujourd’hui bloquée.

Le Tribunal de Grande Instance a bien reconnu la bourde. Un erratum doit être publié mais pas avant une dizaine de jours. De plus, pour faire annuler  l'avis, Bertrand Jacquelot sera obligé de lancer une procédure judiciaire.