Les salariés de l'usine de Frangey (Yonne) ont entamé une grève de la faim pour dénoncer la fermeture de leur usine.
Yonne : grève de la faim chez Lafarge
Pour protester contre la fermeture de l'usine Lafarge de Frangey, 12 salariés ont commencé une grève de la faim. Ils se sont installés devant le site de Lafarge à Saint-Cloud. Ils sont accompagnés dans leur démarche par le maire de Lézinnes.
Depuis 4 jours, une douzaine de salariés de Lafarge sont en grève de la faim devant le siège du groupe à Saint-Cloud dans les Hauts-de-Seine. Ils entendent ainsi dénoncer la fermeture de l'usine de ciment de Frangey dans l'Yonne. Soixante-quatorze emplois seraient à terme supprimés. La direction invoque une baisse du marché national.
Depuis mardi 20 septembre, 12 des 74 salariés de l'usine Lafarge de Frangey (Yonne) ainsi que le maire de cette commune ont entamé une grève de la faim devant le siège de l'activité cimenterie du groupe à Saint-Cloud, dans les Hauts-de-Seine.
Voir le reportage d'Isabelle Dupont avec Pierre-Julien Quiers
Le groupe Lafarge Ciments a annoncé en mai la fermeture fin 2012, de son usine de Frangey, employant 74 salariés, en raison notamment d'une surcapacité des fours par rapport au marché national et d'un coût de production élevé. Le site était en activité depuis 1930.
Le soutien du maire "Nous sommes confrontés à une désertification" et "il y a un moment où il faut taper sur la table pour arrêter cela", a déclaré Jean-Claude Galaud, le maire sans étiquette de Lezinnes (commune dont dépend Frangey). L'usine constitue "le premier employeur de la ville" et son activité induit l'emploi "de près de 500 personnes autour de la commune"a-t-il ajouté.
Voir ci-contre la vidéo, datée du mardi 20 septembre, le premier jour de l'installation des grèvistes devant le siège social de Lafarge.