Décision le mardi 3 juillet sur une procédure en diffamation contre Georges Tron.
La justice se prononcera le 3 juillet sur les propos tenus dans un tract par le député-maire UMP de Draveil (Essonne) Georges Tron, assigné en diffamation devant le juge des référés d'Evry par Jacques et Philippe Olivier, qui étaient candidats contre lui aux législatives.
Lors d'une audience vendredi, l'avocat des deux frères, Me Eric Noual, a tenté de démontrer que le document constituait un préjudice pour ses clients, qui étaient candidats divers-droite dans la 9e circonscription de l'Essonne, actuellement détenue par M. Tron.
Philippe Olivier, beau-frère de Marine Le Pen, et son frère, suppléant, ont recueilli 0,02%des voix au premier tour. Dans ce tract de quatre pages, Georges Tron avait mis en cause les deux frères et deux autres candidats (MoDem et DVD), dénonçant un "complot politique" le visant et ayant, selon lui, conduit à sa mise en examen pour viols à l'encontre de deux anciennes employées municipales.
Me Noual a insisté sur deux passages dont il a contesté la véracité. Dans l'un, le maire de Draveil accuse Jacques et Philippe Olivier d'avoir mené des campagnes diffamatoires à son encontre et affirme avoir eu gain de cause devant la justice. Dans l'autre, il souligne la relation qui lierait les deux frères à d'autres opposants, qui auraient figuré ensemble sur une liste d'extrême droite. L'avocat de Georges Tron, Me Olivier Schnerb, a de son côté estimé qu'il n'y avait "rien de diffamatoire à dire que quelqu'un a fait une campagne diffamatoire". Il a par ailleurs relevé que la partie adverse "ne vise pas les accusations de
complot" mais "assignent sur des choses mineures".