Le retour à son poste d'un homme condamné pour harcèlement provoque l'indignation des salariés
Le malaise au parc Disneyland Paris. Malgré une condamnation pour harcèlement sexuel, un employé s'apprête à reprendre ses fonctions comme si de rien n'était. C'est sa victime qui va devoir changer de poste.
Les deux parades de cet après-midi à Disneyland ont été annulées, et aucun des personnages habituels n'est apparu aujourd'hui dans le parc d'attraction. Le malaise grandit chez Mickey autour d'une vieille affaire de harcèlement sexuel.
Dans cette affaire déja ancienne, l'homme "harceleur" a été condamné. Mais son retour et surtout sa ré-affectation par la direction de Disney, à son poste antérieur, sont très mal vécus par les salariés.
Ils sont encore plus mal vécus par la "victime", à laquelle Disney demande de changer de poste pour séparer les deux protagonistes.
Les salariés, du moins une partie d'entre eux, ceux qui travaillent sur les "parades", ont donc invoqué un "droit de retrait", et stoppé le travail.
Des discussions entre la direction et les salariés ont eu lieu cet après-midi, à la veille d'un long week-end toujours important pour le parc d'attraction, en termes d'affluence. Elles n'ont pas abouti pour l'instant. La direction de Disney argumente sur le fait qu'il n'existe pas suffisamment de preuves pour incriminer lourdement l'auteur du harcèlement.
Enfin, la direction de Disney conteste le bien-fondé de l'exercice du "droit de retrait" pour les salariés dans ce cas précis, et considère donc que les salariés qui ont cessé le travail sont en grève, avec les conséquences, notamment financières, que cela induit.