«Le seul vote qui va compter, c'est le vote FN»

Marine Le Pen a livré hier soir au Zénith de Paris son dernier et plus gros meeting de campagne.

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A 5 jours du premier tour, l'objectif de Marine Le Pen est clairement de convaincre les derniers indécis et abstentionnistes. Pour l’aider dans cette tâche, le discours de la candidate du FN a été précédé par les autres personnalités de son parti.

Son père Jean Marie Le Pen a ouvert le bal, suivi du souverainiste Paul-Marie Coûteaux (fondateur du SIEL - Souveraineté, indépendance et libertés) et de Gilbert Collard, avocat et président de son comité de soutien de Marine Le Pen.

Le Front National est crédité d'une moyenne de 15 à 16% d'intentions de vote par les enquêtes d'opinion, toujours au moins 10 points derrière le duo de tête. "Nous allons leur montrer qu'ils ont tort", a promis Marine Le Pen, qui a critiqué les "sachants", "les experts", journalistes, sondeurs, en somme tout ce qu'elle a pu relier aux "élites mondialisées". Comme elle l’a fait tout au long de la campagne, elle a continué à renvoyer dos à dos ses adversaires. Elle se présente comme l’unique « vote utile » à la présidentielle.

Selon elle, Nicolas Sarkozy, "hier candidat compulsif, aujourd'hui épuisé par ses mensonges", puis "le sénateur Mélenchon", copieusement hué, "qui magouille avec M. (Patrick) Buisson" et "rêve de finir sous-ministre d'un gouvernement socialiste". Puis vient le tour du candidat socialiste: "Il est beau le PS de François Hollande (...) qui a laissé la corruption gangrener des fédérations entières de son parti, voler les pauvres, qui va à Londres, à la City, rassurer le monde bancaire (...) et se fait adouber par le Financial Times qui le trouve très bien dans la politique de rigueur".

Une fois les autres candidats fustigés, la candidate du FN s’attaque à ses sujets favoris : l’Europe, l’immigration agitant à nouveau le spectre du "Franco-Algérien" Mohamed Merah.

Elle lance aussi un "appel solennel" à "nos anciens", une catégorie qui lui résiste dans les sondages. Pendant le meeting, on apprend par un sondage CSA que Nicolas Sarkozy chute à 24% et Marine Le Pen remonte à 17. Des chiffres qui relancent la ferveur des partisans.

Pour conclure et appeler à la mobilisation, Marine Le Pen lance : "Faites-vous entendre", "criez votre colère" et "bougez-vous!".

Près de 200 manifestants contre le meeting de Marine Le Pen
Plusieurs organisations d'extrême gauche ont manifesté pour "protester contre le meeting du FN qui n'est pas un parti comme les autres". Une banderole rouge de la Fédération anarchiste affirmait: "Le fascisme ne passera pas". Ils s’étaient réunis place de la Bataille de Stalingrad dans le XIXe arrondissement, avant d’emprunter sans incident l'avenue de Flandre, puis de longer les quais du canal de l'Ourcq, sans jamais vraiment approcher les alentours du Zénith.
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