Le suspect du meurtre des retraités a avoué

Interpellé vendredi à l'aéroport d'Orly, alors qu'il rentrait d'Algérie, l'homme a été mis en examen hier soir.

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L'enquête sur les retraités tués à Maurepas

C'est une information France 3. Il y a deux semaines, les corps de deux retraités, deux septuagénaires, étaient retrouvés ligotés, frappés de plusieurs coups de couteau, dans leur pavillon de Maurepas, dans les Yvelines. Les enquêteurs sont désormais sur la piste d'un suspect.

Le suspect a été identifié par la Police judiciaire de Versailles car il a utilisé à plusieurs reprises la carte bancaire des victimes le 2 septembre, jour de la découverte des corps des retraités septuagénaires dans leur modeste pavillon de Maurepas, près de Trappes
(Yvelines).

Les policiers, qui travaillaient avec un agent en Algérie, savaient que le suspect devait rentrer en France le 16 septembre. Il avait décollé de Paris le 2 septembre après avoir acheté en numéraire un billet aller-retour.

L'homme, un Algérien de 32 ans, a été déféré dimanche soir au tribunal de grande instance de Versailles et mis en examen avant d'être écroué.

Le suspect a été mis en examen par un juge d'instruction pour "assassinats" ainsi
qu'"actes de torture ou de barbarie sur des personnes particulièrement vulnérables".

Il a été placé en détention provisoire conformément aux réquisitions du parquet.

Voir ci-contre, l'interview du Procureur de la République de Versailles (propos recueillis par Emmanuelle Hunzinger)

Rappel des faits

Le soir du 2 septembre, des équipes de secours étaient intervenues au domicile du couple à la demande de la famille inquiète. Les deux retraités avaient été retrouvés ligotés avec du fil de fer dans leur pavillon, avenue du Roussillon. L'autopsie a révélé que le couple a été torturé, piqué à plusieurs reprises avec la pointe d'un couteau, probablement pour révéler son code bancaire, avant d'être égorgé.
Aucune effraction n'avait été constatée au logement du couple qui avait été en revanche complètement fouillé. Les deux victimes, des anciens employés de l'INRA (Institut national de la recherche agronomique) âgés de 72 et 74 ans, "vivaient avec de petites retraites" selon une source judiciaire qui avait évoqué un "déchaînement de violence inhabituel". "D'habitude, les malfaiteurs ligotent leurs victimes, s'emparent de leurs biens puis disparaissent", avait précisé cette source.

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