Un comité central d'entreprise s'est tenu au siège de PSA Peugeot-Citroën pour déterminer l'avenir de ses sites.
PSA: l'inquiétude des prestataires
Le patron de PSA annonce une "perte significative" au deuxième semestre.Philippe Varin a dû justifier devant une commission parlementaire son plan d'économies annoncé le mois dernier.Premières victimes de ce plan, les prestataires de service: 1 600 missions d'ingénieurs sont menacées.
La direction de PSA Peugeot-Citroën a détaillé son plan de suppression de postes pour 2012. Au total 800 postes sont concernés dans la région dont 200 sur le seul site d'Aulnay.
>Voir ci-contre le reportage de Christelle Juteau et Pierre Pachoud sur les réactions à ce plan à Aulnay.
>Voir ci-contre le reportage de Christelle Juteau et Nédim Loncarevic sur l'inquiétude des sous-traitants du groupe durement touchés par ces suppressions de poste.
Sur les sites de production, 1.019 postes vont être supprimés dont 223 à Sochaux,
147 à Rennes, 110 à Mulhouse, 140 à Aulnay (Seine-Saint-Denis) et 80 à Poissy (Yvelines)
Concernant la recherche et le développement, sur un total de 495 suppressions de postes, 139 concernent Vélizy/Meudon et 56 Aulnay (région parisienne), 124 Sochaux, 79 Rennes.
Le groupe prévoit des coupes à hauteur de 400 postes dans d'autres directions (marketing, DRH, etc.), principalement à Paris et 170 à Poissy (Yvelines).
2400 sont chez des prestataires extérieurs (recherche ou informatique). Quelque 800 intérimaires doivent aussi être remerciés d'ici fin 2011 en France.
Le groupe s'apprêterait à vendre son parc immobilier, selon un délégué syndical CFDT il pourrait louer son siège situé avenue de la grande armée. Le site parisien des Epinettes (marque Citroën) serait vendu en 2012 pour 60 millions d'euros, l'ensemble des succursales et locaux immobiliers de PSA seraient concernés par des projets de création de société en nom collectif SNC. Des informations démenties par la communication de PSA.
La CGT appelle à la grève et à un rassemblement devant le site d'Aulnay jeudi après-midi au cours duquel une lettre doit être lue, cosignée par tous les syndicats et qui sera adressée à Nicolas Sarkozy et François Hollande.