Des bavures policières dénoncées par Amnesty International
Le dernier rapport d'Amnesty International sur les violences policières épingle les "méthodes d'immobilisation dangereuses" et l'impunité des forces de l'ordre.
Cinq décès liés à des interpellations, et à "l'utilisation abusive de la force" sont dénocées par l'ONG.
Ali Ziri est décedé le 9 Juin 2009, suite à un contrôle de police particulièrement violent.
Menotté dans le dos, plaqué au sol, le visage dans ses vomissures, pendant environ une heure, l'autopsie du retraité de 69 ans a également révelé des traces d'hématomes de 12 a 17 cm dont certains ayant la forme d une chaussure.
Ce sont ces méthodes dénoncées par Amnesty International qui dans cinq cas au moins ont provoqué la mort d un homme.
"Un usage de la force de façon disproportionnée et précipitée"
En cause, des méthodes d'immobilisation dangereuses. comme celle consistant a plaquer l interpellé sur le ventre menotté dans le dos conduisant pafois à une mort par asphyxie positionnelle"
Interdite en Suisse et en Belgique, cette technique d'immobilisation a déja valu à la France, une condamnation par la cour Europpeene des droits de l'Homme en 2007.
Amnesty réclame son interdiction et l'IGS (inspection génerale de la police) a edicté une note des plus floues: "l'immobilisation en position ventrale doit etre la plus limitée possible"
L'impunité de la police.
L'ONG dénonce également un phénomène d'impunité. Faute de structure indépendante, "aucune explication digne de ce nom aucune réparation n est fournie aux familles des victimes".
En France c'est en effet la police qui enquête sur la police et la situation risque même de
s'aggraver avec la disparition de la Commission Nationale de Déontologie de la securité(CNDS) remplacée par le défenseur des droits.