Sarkozy et Hollande en meeting à Paris

Les deux favoris à la Présidentielle se sont affrontés par meetings interposés, hier à Paris.

A une semaine du premier tour de la présidentielle, Nicolas Sarkozy, à la peine dans les sondages, a joué dimanche son va-tout, en en appelant au "peuple de France", tandis que François Hollande a promis "une nouvelle frontière" au pays, dans un duel à distance, lors de deux meetings géants en plein air à Paris.

A quelques pas de l'Elysée, place de la Concorde, le président sortant a commencé son discours vers 15h30 devant "plus de 100.000 Françaises et Français", chiffre annoncé par le secrétaire général de l'UMP Jean-François Copé. Un chiffre invérifiable, la préfecture de police ayant prévenu qu'elle ne procèderait à aucun comptage.
Déroulant ses thèmes de prédilection pendant 35 minutes, Nicolas Sarkozy a salué le Panthéon des grands noms, de Napoléon à de Gaulle en passant par Péguy et Victor
Hugo.
Il s'est aussi tourné vers la "France silencieuse" qui souffre sans se plaindre, "par pudeur".

"Françaises, Français, aidez-moi, aidez la France", a lancé Nicolas Sarkozy face à une forêt de drapeaux tricolores. "Peuple de France, n'ayez pas peur, ils ne gagneront pas si vous décidez que vous voulez gagner".

                                 A l'autre bout de Paris

A une dizaine de kilomètres à l'Est de la Concorde, en remontant l'axe historique parisien qui passe par la Bastille, François Hollande a commencé son discours d'une heure par une métaphore météorologique: "Le soleil luit, il ne chauffe pas encore, il arrive".

Reprenant des mots de John F. Kennedy dans sa campagne en 1960 (alors à propos de conquête de l'espace), le candidat socialiste a dit vouloir "fixer une nouvelle frontière pour une nouvelle France" devant "100.000 sympathisants", d'après le PS, agitant des drapeaux tricolores et bigarrés. Là aussi, le chiffre avancé est invérifiable.


Le favori des sondages a décoché des flèches contre la droite qui agite "la peur, faute de susciter l'adhésion": "Peur de l'étranger, peur de l'impôt, peur des marchés" et "même peur de la gauche!"

"Parce que je suis candidat de la gauche qui veut diriger la France, je dois traduire cette colère en acte de gouvernement", a-t-il dit aussi, allusion au candidat du Front de gauche, Jean-Luc Mélenchon, qui pourrait être le troisième homme de la présidentielle sur le thème de la "révolution citoyenne" contre la crise actuelle.

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