Une personne a été placée en garde à vue dans l'affaire d'escroquerie dont le Stade Français a été victime
Une personne a été placée en garde à vue mardi par la police judiciaire parisienne dans le cadre de l'enquête ouverte après les plaintes déposées pour "escroquerie" par les dirigeants du club de rugby du Stade Français.
Une personne de nationalité camerounaise a été placée mardi soir en garde à vue dans les locaux de la sous-direction des affaires économiques de la police judiciaire parisienne.
Le président du Stade Français, Max Guazzini, et l'ex-entraîneur du club, Bernard Laporte (1995-1999), ont tous les deux porté plainte pour escroquerie, après avoir découvert que les documents fournis par le repreneur du club, une fondation canadienne,
s'étaient révélés faux.
Ce double dépôt de plainte est intervenu deux semaines après l'officialisation de la recapitalisation du club, orchestrée par Bernard Laporte, nommé administrateur du Stade Français, alors que Max Guazzini, ancien actionnaire majoritaire, devait conserver 25% des parts.
La fondation canadienne, la FACEM (Fondation pour l'amélioration des conditions de l'enfance dans le monde), n'a jamais versé les 12 millions d'euros qu'elle s'était engagée à payer pour détenir 66% du capital.