Inauguration ce dimanche du plus grand temple bouddhiste d'Europe à Bussy-Saint-Georges en Seine et Marne.
Visite du plus grand temple bouddhiste d'Europe
Inauguration ce dimanche du plus grand temple bouddhiste d'Europe à Bussy-Saint-Georges en Seine et Marne
Ce temple bouddhiste est le premier édifice d'un quartier cultuel et culturel qui devrait également abriter d'ici fin 2013 une autre pagode, une synagogue, une mosquée ainsi qu'un centre culturel arménien.
"Cette pagode taïwanaise est un bâtiment moderne à l'architecture neutre, qui s'inscrit dans le paysage car je pense que c'était une erreur de reproduire un pastiche dans notre univers culturel local. Nous ne voulions pas désorienter les riverains", assure Hugues Rondeau, maire de Bussy-Saint-Georges, ville située à une trentaine de kilomètres de Paris.
Les édifices de ce projet de quartier cultuel et culturel, lancé en 2004, sont entièrement financés par les différentes communautés concernées.
D'ici à la fin 2013, une pagode bouddhiste lao, une synagogue, une mosquée ainsi qu'un centre culturel arménien sortiront de terre aux côtés de la pagode taïwanaise Fo Guang Shan.
"La laïcité est pour un élu de comprendre le fait religieux, l'accepter, et essayer de l'organiser. Ainsi nous avons lancé le projet d'un lotissement unique en Europe, pour permettre à chaque citoyen de vivre pleinement sa religion dans les échanges et le respect, sur un site ouvert sur la ville", explique le maire.
L'ouverture au public de la pagode taïwanaise débutera le 1er juillet.
S'étendant sur une surface de 7000 m2, ce temple, divisé entre un espace dédié à la pratique religieuse et un espace culturel, est destiné à accueillir des retraitants bouddhistes de toute l'Europe.
Une sculpture de Bouddha en pierre de taille choisie en Birmanie et décorée à Taïwan, de 8 tonnes et de cinq mètres de haut, trône dans la salle de prière.
"Nous avions besoin d'un bâtiment qui puisse accueillir de nombreuses personnes, ce temple pourra en accueillir 1.100, nous sommes donc très heureux", s'est réjoui la vénérable Miaoda, représentante de l'association Fo Guang Shan. Elle assure qu'un tel projet "était attendu depuis 20 ans en France".