L'homme tué jeudi 7 janvier, après qu'il ait tenté d'attaquer le commissariat de la Goutte-d'Or dans le 18ème arrondissement, vivait "dans un foyer de demandeurs d'asile", dans l'ouest de l'Allemagne, que la police a perquisitionné samedi 9 janvier.
Cette perquisition a été effectuée sur information des autorités françaises. La police judiciaire du Land de Rhénanie-du-Nord-Westphalie assure que "les enquêtes se poursuivent" et que les résultats de la perquisition vont encore être examinés en détail.
La police n'a pas précisé si cet homme, dont l'identification est toujours en cours mais qui a été reconnu par ses proches comme un Tunisien nommé Tarek Belgacem, était dûment enregistré comme demandeur d'asile en Allemagne. D'autres informations affirment que c'était effectivement le cas.
Selon des informations publiées dimanche par l'hebdomadaire allemand Welt am Sonntag, l'homme avait peint un symbole de l'organisation auto proclamée Etat Islamique (E.I) sur un mur de son foyer pour demandeurs d'asile à Recklingshausen.
Des identités multiples
L'édition en ligne du magazine Spiegel écrit pour sa part qu'il a posé dans le centre avec un drapeau de l'organisation, ce qui a amené les autorités locales à le classer comme potentiellement dangereux. Toutefois il a disparu de Recklingshausen au mois de décembre, ajoute Spiegel Online.Welt am Sonntag affirme que l'homme s'était fait enregistrer en Allemagne sous quatre identités différentes et en donnant des nationalités variables, par exemple syrienne, marocaine ou encore géorgienne. Selon le journal, Il avait ainsi déposé sa demande d'asile sous le nom de Walid Salihi.