Le Front National sanctionne Marie-Christine Arnautu, proche de Jean-Marie Le Pen

Marie-Christine Arnautu, vice-présidente du Front national, a été suspendue pour 15 mois de ses fonctions dirigeantes au sein du bureau exécutif du parti pour avoir participé au 1er mai (2016) organisé par Jean-Marie Le Pen.

L'essentiel du jour : notre sélection exclusive
Chaque jour, notre rédaction vous réserve le meilleur de l'info régionale. Une sélection rien que pour vous, pour rester en lien avec vos régions.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "L'essentiel du jour : notre sélection exclusive". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

Marie-Christine Arnautu, l'eurodéputée et conseillère municipale niçoise s'est vu infliger une suspension de 15 mois du "BE", le Bureau Exécutif, pour "faute grave" par ce même bureau exécutif (BE) réuni en formation disciplinaire.

Il est reproché à Mme Arnautu d'avoir participé au rassemblement du 1er mai, à Paris, place des Pyramides, en l'honneur de Jeanne d'Arc. Un rassemblement traditionnellement organisé par Jean-Marie Le Pen, co-fondateur du FN exclu de ce parti en août pour la réitération de plusieurs de ses propos pour certains desquels il a été condamné en justice.


Ni faute politique, ni déloyauté

Au lendemain de ce 1er mai, le bureau politique (BP) frontiste avait demandé à Mme Arnautu mais aussi à Bruno Gollnisch, également présent, de laisser leur place au sein de ce BP et pour la seconde, du bureau exécutif (BE). M. Gollnisch avait accepté de démissionner, et Marine Le Pen avait du coup refusé cette démission. Mais Mme Arnautu n'avait elle pas accepté, entraînant cette convocation puis cette sanction. La vice-présidente du Front National estimait "n'avoir fait aucune faute politique ni fait preuve de déloyauté envers Marine Le Pen".

D'autres cadres frontistes ont été sanctionnés et on perdu la tête de la fédération départementale qu'ils dirigeaient. 

La période de suspension décidée devrait coïncider avec le prochain congrès du parti, prévu l'automne 2017 ou l'hiver 2018, à l'occasion duquel les instances frontistes pourraient être renouvelées.

Après ces sanctions, le bureau exécutif, gouvernement resserré du parti, est donc composé de sept personnes (Marine Le Pen, Nicolas Bay, Jean François Jalkh, Louis Aliot, Florian Philippot, Steeve Briois, Wallerand de Saint-Just) dont le vote est a priori acquis à la présidente du parti d'extrême droite.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
Veuillez choisir une région
en region
Veuillez choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information