Métro, RER et train… Île-de-France Mobilités limite le prix maximum des billets avec une nouvelle grille tarifaire. D’après l’autorité organisatrice des transports franciliens, "21 millions de trajets étaient réalisés en achetant des tickets à plus de 5 euros le voyage".
Le dispositif, qui entre en vigueur dès ce lundi 7 mars, vise les personnes qui ne paient pas de forfait de transport et qui se déplacent occasionnellement via les transports en commun. IDF Mobilités met en avant "la garantie d’un prix maximum de 4€ pour tout ticket vendu par carnet de 10".
A l’unité, le ticket est limité à un prix de 5 euros. L’ensemble des destinations du réseau est concerné "sur les lignes de trains et RER de son réseau", "hors aéroports", explique IDF Mobilités dans un communiqué.
2 millions de personnes concernées selon IDF Mobilités
L’autorité donne plusieurs exemples de trajets dont le coût dépassait auparavant les 5 euros (sans forfait Navigo) : 10,65 euros pour Massy-Palaiseau - Marne-la-Vallée, 9,90 euros pour Saint-Quentin - Aulnay-sous-Bois, ou bien encore 7,15 euros pour Choisy-le-Roi - Melun. Tous ces trajets passent désormais à 5 euros maximum à l’unité.
L'idée est d’inciter "les Franciliens de grande couronne à utiliser davantage les transports en commun plutôt que leur véhicule particulier", indique l’autorité. "Environ 21 millions de trajets étaient réalisés en achetant des tickets à plus de 5 euros le voyage par environ 2 millions de personnes", estime-t-elle.
Une mesure censée contrer la baisse de la fréquentation
IDF Mobilités espère aussi "un retour rapide des voyageurs", après "une baisse historique" depuis le début de la crise sanitaire. "En février 2022, la fréquentation des transports en commun est toujours inférieure de 20 à 25 % selon les lignes par rapport à 2019", souligne le communiqué.
A noter que les tarifs inférieurs aux plafonds annoncés ne changent pas. Les Franciliens qui paient un forfait Navigo - qui donne accès à l’ensemble du réseau d’IDF Mobilités - ne sont pas concernés par la mesure.