Les migrants à Paris : un défi pour l'Île-de-France

Depuis le début de l’été, à Paris, la situation des migrants est dans l’impasse. Tous les jours, de nouveaux réfugiés viennent s’agglutiner sur les trottoirs, dans des conditions d’hygiènes déplorables. Que se passe-t-il après les évacuations de migrants à répétition ?

Depuis le début de l’été, à Paris, la situation des migrants est totalement dans l’impasse. Tous les jours, de nouveaux réfugiés viennent s’agglutiner sur les trottoirs, dormant à même le sol, dans des conditions d’hygiènes déplorables. Des camps de fortune sont installés çà et là dans le quartier, non loin de l’association France Terre d’Asile, dont les locaux sont situés dans le 19ème arrondissement de la capitale.
Que se passe-t-il après les évacuations de migrants ? Certains sont parfois remis en liberté dans la ville et pour eux, l’errance recommence, sans espoir de lendemains meilleurs. D’autres ont plus de chance et sont pris en charge par les structures de l’Etat. Là où la capitale patine et peine à trouver des solutions pérennes, des villages mettent en place des politiques très volontaristes d’accueil pérenne. Pour les maires concernés, il s’agit de bon sens, d’une certaine idée aussi de la République, de conviction aussi en ses valeurs –liberté, égalité, fraternité, auquel s’ajoute une forte capacité à communiquer auprès des habitants.

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À Saint-Mard, en Seine-et-Marne, un gymnase a tout d’abord reçu trois cent personnes. Les premiers sont arrivés au milieu du mois d’août. Placés devant le fait accompli, les habitants ont exprimé énormément de réticences… Même scénario à Bray-sur-Seine toujours en Seine-et-Marne…