Comme chaque été, quand la température monte en ville, l'ozone est de retour. Airparif alerte sur le fort taux de concentration de l'ozone dans l'air à Paris et dans le reste de l'Ile-de-France. Quels en sont les risques ?
En période de fortes chaleurs, la ville de Paris et plusieurs communes de l'immédiate périphérie prévoient, comme prévu depuis quelques années, la mise en place le stationnement résidentiel gratuit. La mesure, destinée à tenter de faire diminuer le nombre de véhicules en circulation en ville, fait désormais partie de la réponse automatique à ce type de pollution.
Un gaz âcre et bleuté
L'ozone est un gaz composé de trois atomes d'oxygène, plutôt instable qui prend des teintes bleutées à mesure que s'élève sa concentration et qui surtout se signale par son odeur caractéristique assez âcre, et plutôt acide qui fait penser à de l'eau de javel concentrée et que l'on associe également à celle que dégage une brutale sur-tension électrique.Mais c'est la chaleur, en s'élevant, qui provoque son apparition. Et en ville, son apparition est accélérée, lors de périodes de fortes chaleurs, par d'autres composants chimiques polluants avec lesquels il se combine : les hydrocarbures et le dioxyde d'azote que rejettent nos véhicules à moteur.
Un dangereux oxydant
Or, si l'ozone, en très haute altitude est ce gaz qui nous protège des rayonnements mortels du soleil, le même gaz ozone s'avère être un gaz très toxique et très dangereux pour nos organismes vivants.
Car ce gaz composé de trois atomes d'oxygène est extrêmement oxydant, extrêmement agressif.
Pour la santé humaine, ce qu'il faut donc retenir, c'est que l'ozone s'attaque aux muqueuses de l'appareil respiratoire et aux muqueuses oculaires, et entraîne donc des problèmes respiratoires importants, particulièrement chez les personnes déjà fragiles. L'ozone entraîne également des troubles de la vision et peut-même avoir des conséquences rénales.
Son effet se manifeste d'abord par des irritations des muqueuses et des difficultés à respirer.