Le tribunal rend, ce mercredi 11 octobre, sa décision à l'encontre de neuf militants dits "antifascistes", accusés d'avoir participé à l'attaque d'une voiture de police, incendiée à Paris en mai 2016.
Devant la salle d'audience du Palais de justice, un dispositif de sécurité impressionnant et rarissime est en place ce mercredi matin : des barrières ont été installées pour limiter les possibilités d'attroupement, et des dizaines de gendarmes sont positionnés.
L'ambiance s'annonce aussi tendue que pendant les cinq journées du procès, qui s'est tenu le mois dernier. Les audiences ont été rythmées par les clameurs de dizaines de personnes massées à l'extérieur de la salle, scandant des slogans tels que "Flics, violeurs, assassins" ou "Tout le monde déteste la justice".
Les peines requises par le parquet s'échelonnent de douze mois de prison avec sursis - pour trois jeunes hommes accusés d'avoir participé à un "groupement formé en vue de commettre des violences", sans toutefois passer à l'acte - à huit ans de prison ferme pour le Suisse Joachim Landwehr, en fuite, auquel il est reproché d'avoir lancé une fusée de détresse à l'intérieur de la voiture.
Les soutiens des prévenus ont appelé à un rassemblement sur les lieux à 10H00, heure à laquelle le tribunal correctionnel doit rendre son jugement.
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