Le Parti communiste prévoit de s'allier avec le Parti socialiste dès le premier tour aux municipales de mars 2020 à Paris. Les deux mouvements sont partenaires dans la capitale depuis 18 ans.
Ian Brossat, le chef de file des communistes parisiens, l’a annoncé jeudi, après des semaines de discussions : PCF et PS veulent présenter des listes communes dès le premier tour des élections municipales en 2020. Partenaires dans la capitale depuis 2001, les deux mouvements devraient ainsi continuer leur alliance en mars prochain, avec un accord qui doit ceci dit encore être soumis au vote des militants communistes les 18, 19 et 20 décembre.Actuel adjoint au Logement à la mairie de Paris, Ian Brossat explique vouloir « poursuivre notre combat commun en faveur du logement social, du service public et de l'écologie ». Igor Zamichiei, secrétaire départemental des communistes à Paris, explique par ailleurs que « la direction du PCF Paris s'est prononcée à 41 voix POUR et 2 abstentions pour une liste commune au 1er tour avec le PS pour les municipales de 2020. C'est maintenant à tous les communistes de s'exprimer les 18,19 et 20 décembre. »La direction du PCF Paris s'est prononcée ce soir à 41 voix POUR et 2 abstentions pour une liste commune au 1er tour avec le PS pour les municipales de 2020. C'est maintenant à tous les communistes de s'exprimer les 18,19 et 20 décembre. Texte de l'accord rendu public demain. pic.twitter.com/AaVjsTHxRe
— Igor Zamichiei (@izam_pcf) December 12, 2019
Une alliance entre les Verts et Cédric Villani, un « risque réel » d’après Ian Brossat
De son côté, le PS d’Anne Hidalgo a déjà trouvé un accord avec le mouvement Générations mais le parti devra faire face au premier tour aux écologistes d'EELV : membre de la majorité actuelle, le mouvement a en effet choisi de présenter son propre candidat, David Belliard. Les Verts « dirigent Paris avec nous. Je les entends souvent critiquer le bilan de la municipalité. C'est pourtant leur bilan aussi. Quand ils le critiquent, ils se critiquent eux-mêmes », déplore d’ailleurs Ian Brossat auprès du Parisien. Il juge le « risque réel » que les écologistes s'allient avec Cédric Villani, candidat dissident LREM.« Ma conviction, c'est que pour gagner ces élections, il faut d'abord mobiliser l'électorat de gauche dès le premier tour, ajoute l'adjoint. Notre vrai adversaire, c'est Benjamin Griveaux (LREM). Il est le candidat du tout marché et du tout bagnole. Il faut l'empêcher de faire main basse sur Paris. »Pour poursuivre notre combat commun en faveur du logement social, du service public et de l'écologie.
— Ian Brossat (@IanBrossat) December 12, 2019
Avec @Anne_Hidalgo, rassemblons la gauche dès le 1er tour. https://t.co/pCKhTDMj6m