Des alpinistes sur le toit de Notre-Dame pour la protéger de la pluie

Une bâche de protection est en cours d'installation ce mardi sur la cathédrale. Elle va permettre d’assurer l’étanchéité de l’édifice alors que la pluie est attendue dans les prochaines heures. Une opération menée par 25 personnes dont des alpinistes. 

Des filets de protection ont commencé à être installés sur les rosaces de Notre-Dame dès lundi. Il s'agit d'éviter toute chute de pierre ou de vitraux sur la voie publique.
Autre chantier, celui de l'installation d'une grande bâche sur la cathédrale. La pluie est annoncée dès ce mardi soir à Paris et elle risque d'être particulièrement forte jeudi. Il y a donc urgence à protéger l'édifice des intempéries car les voûtes, très endommagées, peuvent encore s'effondrer comme l'a expliqué Philippe Villeneuve, l'architecte en chef de Notre-Dame, au micro de BFM. "Il faut qu'on accélère le mouvement... Tout est prêt. Les poutrelles sont là. Les bâches arrivent. les alpinistes et les échaffaudeurs sont là. C'est simplement pour protéger les vestiges et les voûtes pour qu'il n'y ait pas de dégradations supplémentaires apportées par la pluie." 

Pour cette opération, 25 personnes sont mobilisées dont des maçons, des échaffaudeurs et des alpinistes car impossible d'accéder à tous les parties du bâtiment. "Les voûtes hautes vont être équipées de capteurs à partir de ce mardi, et ce sera fini demain. De manière assez simple, elles sonneront dès qu'il y aura un mouvement", explique Charlotte Hubert, l'architecte en chef des monuments historiques. En raison de ces interventions, la Préfecture de police de Paris a décidé de fermer la rue du Cloître-Notre-Dame jusqu'à ce soir. 

 

"Un grand parapluie"

Ce bâchage est provisoire puisque une structure amovible et plus pérenne, "un grand parapluie", doit être mis en place sur le bâtiment. Une structure semblable à celle installée sur le dôme du Panthéon lors des rénovations de 2014 et 2015 mais "qui prendra quelques semaines, voire des mois pour être reconstruit", précise Charlotte Hubert.  
Parallèlement, des oeuvres doivent être encore déplacées et pour certaines au Musée du Louvre. Des statues et des vitraux doivent être "déposés", un plancher doit être réalisé. Ces opérations sont les premières étapes du chantier de restauration et de reconstruction prévues à minima pour cinq ans. 
 
Reportage Céline Cabral, Isabelle Audin et François Desbrosses.

 
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