L'ancienne candidate LREM à la mairie de Paris, Agnès Buzyn, ne siégera finalement pas au conseil d'arrondissement du XVIIe. Arrivée 3e au second tour de l'élection municipale, elle ne bénéficiait pas d'un score assez important pour siéger au Conseil de Paris.
Continuité de sa lourde défaite aux municipales parisiennes, l'ancienne candidate Agnès Buzyn ne siègera finalement pas au conseil d'arrondissement du XVIIe selon les informations d'Europe 1 et Cnews. A l'heure actuelle, elle n'a pas démenti l'information. Agnès Buzyn était la seule élue sur la liste au second tour. Ces deux médias affirment que Stanislas Guerini, en deuxième position, a lui aussi renoncé à siéger.
Qualifiée au second tour des élections municipales, Agnès Buzyn était arrivée en troisième position avec 13,3% des voix au niveau de la commune (et 13,03% dans son arrondissement), un score plus faible que celui réalisé au premier tour (17,26% des suffrages). Ultime humiliation, avec ces résultats, elle ne pouvait pas prétendre à siéger au Conseil de Paris.
Deux mois et demi après le second tour des élections municipales, Agnès Buzyn va démissionner de son mandat de conseillère du 17e arrondissement de Paris. Elle n'aura jamais siégé. #LREM
— Hadrien Bect (@HadrienBect) September 14, 2020
Près de 3 mois après le second tour des municipales et après une campagne chaotique à Paris, Agnès Buzyn annoncera demain à ses équipes qu’elle renonce finalement à siéger au conseil d’arrondissement du 17ème. Stanislas Guerini renonce également à son siège. @CNEWS
— YOANN USAI (@YOANNUSAI) September 14, 2020
Campagne particulièrement difficile
Dès le départ, la candidature d'Agnès Buzyn avait été plombée. Alors qu'elle avait repris le flambeau En Marche en pleine déroute du candidat initial, Benjamin Griveaux (démissionnaire suite à la publication de vidéos à caractère sexuel), elle a dû affronter plusieurs polémiques, notamment sur sa volonté d'aller jusqu'au bout.Mais surtout, alors que la France se préparait au confinement général, elle avait affirmé au Monde savoir que "la vague du tsunami était devant nous." "Le 30 janvier, j’ai averti [le premier ministre] Edouard Philippe que les élections ne pourraient sans doute pas se tenir." "On aurait dû tout arrêter, c’était une mascarade", avait-elle ajouté.
Des formules qui avaient fait tanguer son camp politique à l'époque, et clairement hypothéquée sa candidature, maintenue jusqu'au bout. Elle s'était dite "fière" d'avoir porté la voix du parti présidentiel après ces résultats décevants.
Selon une information du Canard Enchaîné, elle pourrait prendre la présidence d'Universcience qui gère le Palais de la découverte et la Cité des sciences et de l'industrie.