Le directeur général de l'Assistance publique-Hôpitaux de Paris, Martin Hirsch, a affirmé vendredi qu'il pratiquerait "toujours la politique de la main tendue" pour négocier avec les syndicats qui rejettent en bloc sa réforme du temps de travail.
La situation "est un peu rude, on est en train de se chercher" mais "j'ai toujours eu et j'aurais toujours la politique de la main tendue", a-t-il dit sur France inter, lors d'une intervention en direct de l'hôpital Georges Pompidou, troublée par les huées du personnel.
M. Hirsch a souligné qu'il n'appartenait pas aux salariés "de faire des sacrifices".
M. Hirsch a souligné qu'il n'appartenait pas aux salariés "de faire des sacrifices".
J'essaie de faire en sorte qu'une petite minorité des efforts concerne la masse salariale et le personnel. Ce que je propose c'est que l'effort d'économie ne concerne qu'à 20% la masse salariale...
Martin Hirsch, directeur de l'APHP
"Ce que je propose c'est que l'effort d'économie ne concerne qu'à 20% la masse salariale" et que "les quatre cinquièmes soient faits sur autre chose", notamment la "facture d'énergie", a souligne le directeur de l'AP-HP.
Concernant le temps de travail, il a précisé que dans sa réforme "certaines personnes auront exactement le même régime de RTT qu'auparavant, d'autres auront plus de repos hebdomadaire et moins de RTT. C'est qu'on va essayer de négocier", a-t-il dit.
Lors du débat organisé par France inter, des syndicalistes ont réclamé la "suppression du plan économie". Pour Christophe Prudhomme (CGT), le directeur général "s'entête et n'est pas crédible".
Concernant le temps de travail, il a précisé que dans sa réforme "certaines personnes auront exactement le même régime de RTT qu'auparavant, d'autres auront plus de repos hebdomadaire et moins de RTT. C'est qu'on va essayer de négocier", a-t-il dit.
Lors du débat organisé par France inter, des syndicalistes ont réclamé la "suppression du plan économie". Pour Christophe Prudhomme (CGT), le directeur général "s'entête et n'est pas crédible".
Le débat s'est déroulé dans une ambiance houleuse: des personnels regroupés dans le hall ont copieusement hué le directeur général et applaudi les syndicalistes. Après une deuxième journée de mobilisation des salariés jeudi, le conflit à l'AP-HP semblait dans l'impasse, les syndicats refusant de négocier une quelconque réorganisation du temps de travail avec Martin Hirsch. Ce dernier les a néanmoins conviés à un nouveau rendez-vous mardi, avec la promesse de "nouvelles porpositions", pour bâtir une "nouvelle base" de discussions.