Après les passages piétons arc-en-ciel du quartier du Marais, ce sont les banderoles installées sur les portes de l'Assemblée nationale qui ont été vandalisées dans la nuit du vendredi au samedi, jour de la Marche des fiertés. L'auteur a été arrêté et serait un militant d'extrême-droite.
De nouvelles dégradations ont eu lieu contre des symboles gay friendly. Un homme s'en est pris aux banderoles arc-en-ciel déroulées devant les portes et sur une façade de l'Assemblée nationale dans la nuit du vendredi 29 au samedi 30 juin, a révélé François de Rugy dans un tweet.
L'homme a été arrêté et "se revendique militant d’extrême droite et anti LGBT", ajoutant que l'Assemblée nationale portera plainte.Une des banderoles arc-en-ciel pavoisant l’Assemblée nationale a été dégradée cette nuit. L’auteur de cet acte de vandalisme a été interpellé. Il se revendique militant d’extrême droite et anti LGBT. L’Assemblée nationale portera plainte dans les plus brefs délais.
— François de Rugy (@FdeRugy) 30 juin 2018
Marche des fiertés
Cet acte de vandalisme a lieu alors que la Marche des fiertés a lieu ce samedi 30 juin à Paris. Depuis trois jours, d'autres dégradations ont eu lieu, comme des tags homophobes ou anti-mairie de Paris sur des passages piétons aux couleurs LGBT.
Anne Hidalgo, en retour, a annoncé qu'ils seraient permanents et les services de la mairie ont procédé aux nettoyages de ces inscriptions.
La Marche, elle, démarrera à partir de 14h, place de la Concorde.