Le groupe TotalEnergie indique que la fréquentation dans ses stations service est en hausse de 30% depuis le début du mois de septembre. Face à cette ruée, plusieurs stations essence sont à sec notamment autour du périphérique.
TotalEnergies est-il victime de son succès ? Près de la moitié des stations TotalEnergies à Paris et autour du périphérique ne peuvent plus vendre ni d'essence ni de gazole faute de stock, rapporte France Bleu Paris. Samedi dernier en fin de journée, 17 stations TotalEnergies sur 40 ne pouvaient plus vendre de gazole ou d'essence.
Contactée ce mardi par France 3 Paris Île-de-France, le groupe se veut rassurant. "Il n’y a pas de manque de carburants car TotalEnergies a constitué des stocks et procède actuellement à des imports réguliers". Elle précise par ailleurs que depuis le 1er septembre, "début de la baisse des prix dans les stations TotalEnergies, nous rencontrons une affluence importante au sein de notre réseau de stations (+30% environ)".
Grève depuis le 27 septembre
Le groupe précise que : "Malgré les mouvements sociaux, le réapprovisionnement de nos stations se poursuit dans le contexte de l’opération de baisse des prix. Les livraisons ne se font pas le dimanche (dépôts fermés), ce qui amplifie le phénomène en début de semaine". Il assure toutefois que ses équipes "restent mobilisées pour faire face à cette demande plus élevée que d’habitude et continuent de réapprovisionner le réseau grâce à des moyens logistiques supplémentaires".
"Un message pour nos clients : il n’est pas nécessaire de se précipiter en station car la baisse des prix proposée dans nos stations est effective jusqu’à la fin de l’année", peut-on lire dans un communiqué de presse de TotalEnergies.
Baisse des prix "effective jusqu'à la fin de l'année"
Néanmoins, les stations TotalEnergies ferment les unes après les autres notamment à Paris et autour du périphérique faute de carburant. Elles attendent d'être réapprovisionnées, mais la grève en cours au sein du groupe pétrolier pourrait compliquer la chose.
La ristourne appliquée par TotalEnergies qui s’ajoute à celle du gouvernement pour contenir les prix du carburant a par ailleurs provoqué une forte affluence dans les stations-service du groupe. Il est cependant difficile de dire si la pénurie de carburant est due à la grève, en cours depuis mardi 27 septembre, dans les raffineries françaises du groupe ou au geste commercial de TotalEnergies.
D'autres distributeurs sont confrontés à des ruptures de stock, comme le groupe Carrefour.