Le siège parisien de la CFDT a été "vandalisé" dimanche soir, une heure après l'appel de la confédération à battre Marine Le Pen et à voter pour Emmanuel Macron, a annoncé son service de presse. "Des vitres ont été brisées" et un tag "Mort aux collabos" a été inscrit sur la vitrine du bâtiment.
Dimanche soir, dès l'annonce des résultats du premier tour, la CFDT a appelé à "battre la candidate du Front national" et "donc à voter Macron" au second tour de l'élection présidentielle, le 7 mai.
Le siège parisien de la CFDT a été "vandalisé" dimanche soir, une heure après l'appel de la confédération à battre Marine Le Pen et à voter pour Emmanuel Macron, a annoncé son service de presse lundi. "Des vitres ont été brisées et un tag a été inscrit", a précisé le porte-parole de la CFDT, qui a évoqué la présence d'une centaine de manifestants. Le tag indique "Mort aux collabos".
La CFDT condamne l’attaque qui a visé ses locaux, dimanche soir et les menaces de mort qui ont été proférées https://t.co/pjPmJqnavA pic.twitter.com/75FKuSxffG
— CFDT (@CFDT) 24 avril 2017
La CFDT "a pris ses responsabilités en appelant à voter pour le seul candidat républicain présent lors du second tour". Elle a "affiché clairement son rejet du Front national. Cette prise de position est jugée inacceptable pour certains", analyse-t-elle.
Mais, dit la CFDT qui va porter plainte, le syndicat "a toujours dénoncé les totalitarismes et continuera à défendre les valeurs de démocratie".
La confédération, dont le siège se trouve dans le XIXe arrondissement, a soutenu toutes les réformes de ce quinquennat, dont la très décriée loi travail. Ses locaux avaient déjà été vandalisés en 2016, en plein conflit contre la loi travail.