ECSMOKE c'est le nom de l'étude lancée par l'AP-HP. Pour la première fois, l’efficacité des cigarettes électroniques par rapport à un médicament dans l’arrêt du tabac est évaluée.
Patch nicotinique, médicament, acupuncture, hypnose, il existe plusieurs moyens d'arrêter de fumer. Adoptée par un grands nombres de fumeur, la cigarette électronique a fait son entrée dans les méthodes de sevrage. Mais son efficacité n'a encore jamais été étudiée. Le nombre d’utilisateurs quotidiens de produits du vapotage est aujourd'hui estimé à environ 1,7 million.
L'AP-HP a lancé le 17 octobre une étude dont l'objectif est d'évaluer et comparer l’efficacité des cigarettes électroniques par rapport à un médicament, la varénicline, dans l’arrêt du tabac. L'hôpital de la Pïtié-Salpétrière, situé à Paris, coordonne l'étude.
650 fumeurs suivis pendant 4 ans
L'étude doit durer 4 ans. Elle sera menée sur 650 fumeurs. Les participants doivent fumer au moins 10 cigarettes par jour, être âgées de 18 à 70 ans et souhaiter arrêter de fumer. Ils seront suivis dans 11 centres hospitaliers ou dans le dispensaire partenaires répartis dans 12 villes en France. Trois se situent dans la région : l'hôpital Antoine-Béclère à Clamart, La Pitié-Salpétrière à Paris, et Paul-Brousse à Villejuif.Des médecins spécialisés dans le sevrage tabagique prendront en charge chaque fumeur participant à l’étude pendant six mois en leur fournissant gratuitement :
- une cigarette électronique personnelle à puissance réglable et des liquides spécifiques saveur tabac blond (soit avec 12 mg/ml nicotine, soit sans nicotine)
-des comprimés de varénicline, médicament actif d’aide à l’arrêt du tabac, ou sa version placébo.
Les fumeurs intéressés pour participer à l’étude peuvent contacter le centre coordinateur par téléphone : 0622938609 et/ou retrouver toutes les informations sur www.aphp.fr