Les joueurs de l'équipe de France ont été acclamés par des milliers de supporteurs lundi soir place de la Concorde à leur retour du Qatar, malgré leur défaite en finale face à l'Argentine.
"Je me devais d'être là, de remercier nos Bleus pour tout ce qu'ils ont fait jusqu'à maintenant", s'exclame Sandrine Djellas, 53 ans, maquillée de rouge et de bleu.
"Se rassembler ici avec tout le monde, c'est ma manière à moi de leur donner de la force", sourit Cheick Touré, lycéen de 16 ans, piqué de football, comme ses amis venus ce soir avec lui, place de la Concorde.
"Merci les Bleus"
Entre reconnaissance et déception, des milliers de supporteurs se sont rassemblés lundi soir à Paris pour saluer les vice-champions du monde à leur retour de Doha. De très jeunes gens en majorité, qui agitaient des drapeaux tricolores en scandant des "Merci les Bleus!" et en chantant la Marseillaise ou la chanson de Gala "Freed from desire", devenue l'hymne des Bleus pendant le Mondial.
Le clapping des Bleus
La Concorde a pris des airs de stade de foot lorsque cornes de brume, fumigènes rouges et feux d'artifices ont retenti pour consoler les cœurs des supporters, et des joueurs, ces héros malheureux du Mondial. L'équipe de France est apparue peu après 21 heures 30 au balcon de l'hôtel Crillon sous les clameurs des fans. De là-haut, certains joueurs, Olivier Giroud et Antoine Griezmann en tête ont lancé un clapping repris en rythme par la foule, heureuse et fière de communier avec ses vedettes.
"Pouvoir communier même si'il n'y a pas la victoire finale. Vibrer ensemble, c'est quelque chose d'unique", a dit Rabiot au micro de TF1, avant d'entrer dans le palace. À la descente de l'avion, le sélectionneur des Bleus, Didier Deschamps, avait esquissé un sourire, tout comme Olivier Giroud, qui arborait un collier de fleurs bleu blanc rouge autour du cou. Mais Kylian Mbappé, le visage fermé, s'est engouffré dans l'un des bus stationnés sur le tarmac avant de rejoindre la célèbre place parisienne.
"On l'aura un jour cette troisième étoile ! Dans quatre ans peut-être !", a lancé Agathe étudiante parisienne de 19 ans, qui ne perd pas espoir de voir la France sacrée une troisième fois en Coupe du monde.
Avec AFP