Crack à Paris : opération d'évacuation dans le secteur des Jardins d'Eole et de Stalingrad

La préfecture de police a lancé ce vendredi une opération d'évacuation des toxicomanes installés dans les secteurs des jardins d'Éole et de Stalingrad, théâtre de tensions sur fond de trafic et de consommation de drogue.

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La préfecture de police de Paris a fait savoir dans un communiqué ce vendredi qu’"à la demande du ministre de l’Intérieur [Gérald Darmanin, ndlr]", il a été décidé "d’évacuer les toxicomanes des secteurs des Jardins d’Éole et de Stalingrad". Cette opération vise à regrouper ces personnes "aux abords de la place Auguste Baron, porte de la Villette, dans un secteur sans riverains aux abords immédiats", ajoute le communiqué de la préfecture.

Le préfet de police "a réquisitionné les services de la Ville de Paris afin qu’elle mette à disposition à cet endroit un accès à l’eau et à des sanitaires pour ces personnes", poursuit le communiqué, indiquant toutefois que cette solution "demeure temporaire". L'institution précise par ailleurs qu'un dispositif de "sécurisation sera mis en place par la préfecture de police au voisinage de la place Auguste Baron, et les actions de lutte contre les trafics, qui conduisent à des interpellations quotidiennes, continueront de se déployer, le point de regroupement n’étant en rien un lieu de tolérance ou de non-droit". Un dispositif sera également mis en place "dans les secteurs du jardin d’Éole et de Stalingrad afin d’éviter toute réimplantation de population toxicomane".

"J'ai entendu la colère des riverains"

Cette évacuation intervient alors que le crack — dérivé de la cocaïne — est, depuis plusieurs mois, au cœur de fortes tensions dans le nord-est parisien, où la consommation dans la rue, de jour comme de nuit, engendre de fortes nuisances pour le voisinage. De même, pendant que se déroule l'évacuation des toxicomanes, Gérald Darmanin a fait savoir sur les réseaux sociaux qu'il a "entendu la colère des riverains" et que "le combat contre la drogue est un combat quotidien". 

Dans un second tweet, le ministre de l'Intérieur a également indiqué que "la Préfecture de Police est à la disposition de la mairie de Paris pour l’accompagner dans ses décisions futures en lien avec l’intérêt général".

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