Adèle Exarchopoulos, qui a reçu la Palme d'Or 2013 pour son interprétation dans "La Vie d'Adèle", est de retour sur la Croisette pour présenter "Les Anarchistes", un film signé Elie Wajeman qui plonge le spectateur dans le Paris de la fin du 19e siècle.
Elle est de retour à Cannes, Adèle Exarchopoulos. Après son triomphe et son prix d'interprétation pour La vie d'Adèle, elle présente cette année sur la Croisette "Les Anarchistes", un film d'époque, signé d'Elie Wajeman et qui ouvrait ce jeudi la section parallèle de la Semaine de la critique.
Situé dans le Paris de la fin du 19e siècle, le film raconte l'histoire d'amour entre un jeune policier -interprété par Tahar Rahim- infiltré dans un groupuscule anarchiste, et l'une de ses membres, Judith, qu'Adèle Exarchopoulos incarne.
Il a fallu que je m'imprègne de cette notion politique et dans cette période. J'ai dû m'adapter à la langue de l'époque, aux costumes
"Ce qui est intéressant dans le personnage de Judith, c'est qu'il est rempli de failles, tiraillé entre ses sentiments et ses convictions", explique l'actrice. "Elle est devenue anarchiste par amour et non par haine". Question : où trouve-t-on autant d'émotion à seulement 21 ans ? "On travaille beaucoup en amont du film, puis on se laisse aller, on s'abandonne dans le regard du réalisateur, dans le partage avec les partenaires".
Le synopsis du film : Paris 1899. Le brigadier Jean Albertini, pauvre et orphelin, est choisi pour infiltrer un groupe d’anarchistes. Pour lui, c’est l’occasion de monter en grade. Mais, obligé de composer sans relâche, Jean est de plus en plus divisé. D’un côté, il livre les rapports de police à Gaspard, son supérieur, de l’autre, il développe pour le groupe des sentiments de plus en plus profonds.
La Semaine de la critique, section parallèle du Festival de Cannes, a été créée en 1962 et organisée par le Syndicat français de la critique de cinéma. Le jury de cette 54e Semaine de la critique est présidé cette année par la comédienne et réalisatrice israélienne Ronit Elkabetz. L'année dernière, le Grand prix avait été remis au film ukrainien The Tribe de Myroslav Slaboshpytskiy.
Le synopsis du film : Paris 1899. Le brigadier Jean Albertini, pauvre et orphelin, est choisi pour infiltrer un groupe d’anarchistes. Pour lui, c’est l’occasion de monter en grade. Mais, obligé de composer sans relâche, Jean est de plus en plus divisé. D’un côté, il livre les rapports de police à Gaspard, son supérieur, de l’autre, il développe pour le groupe des sentiments de plus en plus profonds.