Des militants de Greenpeace escaladent la Tour Eiffel avant d'être délogés par des pompiers

L'association écologiste réclame la libération de 30 de ses membres, arrêtés en Arctique, dans les eaux territoriales russes, après avoir protesté contre un projet de forage de Gazprom. Les deux militants, installés au 2e étage de la tour, ont finalement été évacués par les pompiers. 

Opération coup de poing ce samedi 26 octobre 2013 à Paris pour Greenpeace : plusieurs militants ont escaladé la Tour Eiffel pour exiger la libération des "30 de l'Arctique",  30 membres de l'association arrêtés par les autorités russes mi-septembre alors qu'ils naviguaient à bord de l'Arctic Sunrise. Ces militants protestaient contre un forage de Gazprom. Accusés d'hooliganisme, ils encourent jusqu'à 10 ans de prison.

Selon l'AFP, deux militants ont accédé au monument à l'aide d'une échelle avant l'ouverture. L'un des deux s'est installé dans une tente suspendue au deuxième étage de la tour tandis que le second sécurise le point d'attache. Une banderolle sur laquelle on peut lire "Free the Arctic 30" (Libérez
les 30 de l'Arctique) et "Militants en prison, climat en danger" a été déployée. 

"Nous sommes là pour envoyer un message au gouvernement français, afin qu'il mette tout en oeuvre pour la libération des 28 militants et des deux journalistes", a dit à l'AFP Cyrille Cormier, chargé de la campagne Energie à Greenpeace. "Le Premier ministre Jean-Marc Ayrault doit se rendre en Russie la semaine prochaine. Nous lui demandons de mettre ce dossier à l'agenda".

Les deux manifestants ont été délogés par les pompiers peu après 11 heures selon l'AFP. 
 

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