Une figure des gilets jaunes, Sophie Tissier, veut organiser une manifestation sur les Champs-Élysées samedi

Le gouvernement envisage d'interdire les manifestations sur les Champs-Élysées, pour la 19e journée de mobilisation des gilets jaunes. Sophie Tissier, figure du mouvement, a annoncé préparer un rassemblement sur l'avenue, samedi 23 mars.

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Les manifestations vont-elles se poursuivrent sur les Champs-Élysées, après le saccage de l'avenue lors de "l'Acte 18" des gilets jaunes, samedi 16 mars ? Une des figures du mouvement, Sophie Tissier, a annoncé une initiative en ce sens : "Oui, nous sommes en train de préparer une déclaration de manifestation pour samedi", sur CNEWS.

Dans le même temps, elle a ajouté : "On appelle au calme, on demande au Black bloc de ne pas venir et à tous les gilets jaunes pacifiques de revenir sur les Champs-Élysées." 

Mesures de fermeté

Nouveaux moyens (comme des drones), augmentation de la contravention pour participation à une manifestation interdite (de 38 à 135 euros) ou application de la loi anticasseurs est censée permettre d'éviter de tels dérapages lors des manifestations.Par ailleurs, les manifestations pourront être interdites sur les Champs-Élysées. "Nous interdirons les manifestations se revendiquant des gilets jaunes dans les quartiers qui ont été les plus touchés dès lors que nous aurons connaissance de la présence d'éléments 'ultras' et de leur volonté de casser. Je pense bien évidemment aux Champs-Élysées à Paris", a déclaré le Premier ministre, Édouard Philippe, lundi 18 mars, au 20h de France 2.  

La direction de la préfecture de police remaniée

De hauts responsables de la préfecture de police de Paris ont été limogés après le 18e samedi de mobilisation. D'abord, le préfet, Michel Delpuech, a été remplacé par Didier Lallement, ancien préfet de Nouvelle-Aquitaine.Parmi les griefs à l'encontre de l'ancien préfet, le choix d'adopter une munition d'une portée réduite et de limiter le nombre de LBD, une arme controversée accusée d'avoir provoqué de graves blessures chez des manifestants, octroyés aux unités chargés d'interpeller les casseurs.

Ensuite, le patron de la sécurité publique parisienne, Frédéric Dupuch, a lui aussi été limogé.
 
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