Du 4 au 12 août, 10.317 athlètes venant de 91 pays différents se retrouvent à la 10e édition des Gay Games Paris 2018. Cet événement se veut davantage une fête de la diversité et de la tolérance qu'une simple compétition. Vu de l'étranger, ça donne quoi ?
Tout a commencé en 1982 à San Francisco, qui a remis le couvert en 1986. Puis se sont succédées les villes de Vancouver, New-York, Amsterdam, Sydney, Chicago, Cologne, Cleveland... puis Paris cette année, en 2018, pour la 10e édition...
Leur parcours sur la terre le dit : les Gay Games sont internationaux, et la couverture médiatique l'est tout autant. Avec des mots clés qui relaient les valeurs de l'événement, et l'esprit des 10.317 participants (91 pays représentés). Il y a le #AllEqual (Tous égaux), crédo des Gay Games, mais aussi les mots tolérance, respect, inclusion... On y évoque les luttes contre les discriminations, l'homophobie notamment... Bref, les Gay Games font parler, débattre, veulent changent les idées reçues... Voilà une petite revue de presse (web) autour de ces "mondiaux de la diversité".
- "Paris s'apprête à accueillir plus de 10.000 participants de 90 pays à travers le monde, y compris des pays dans lesquels l'homosexualité est illégale ou réprimée" annonce l'AFP sur son compte Twitter.
Paris will welcome more than 10,000 participants from 90 countries around the world, including some where homosexuality is illegal or repressed https://t.co/RWR0Ld56Ho
— AFP news agency (@AFP) 3 août 2018
- Dans un édito publié sur le site Metro US, Marni Halasa, avocate, journaliste et patineuse artistique témoigne
Bien que le besoin de diaboliser des personnes différentes existera toujours, nous, les athlètes des Gay Games (et les athlètes du monde entier), sommes prêts à faire bouger les lignes
- Des Gay Games à Paris alors que sévit en France une montée de l'homophobie ? A lire en suivant le lien du Tweet ci dessous, signé Reuters.
Paris hosts Gay Games amid surge in anti-gay aggression in France https://t.co/m4hWXvIXIG pic.twitter.com/nmqenbUoXE
— Reuters Top News (@Reuters) 4 août 2018
- Un portrait poignant. Celui de Peter B Todd, un Australien "viré après avoir participé à la première édition des Gay Games" (San Francisco, 1982). C'est à ce moment là que sa famille apprend son homosexualité. A l'époque, l'homosexualité est encore un crime dans certaines régions de l'Australie. A lire ici ou dans le lien du Tweet d'ABC News ci dessous.
Peter was fired for competing in the first Gay Games. Here's what's changed since then https://t.co/42Oo1Ix67g pic.twitter.com/5O5C879cXr
— ABC News (@abcnews) 4 août 2018
- Dans ce papier, Outsport raconte cette épreuve du 1500m le 6 aout 2018 qui fait vibrer le stade Charléty, avec Mary et Inger-Johanne, 2 athlètes de 66 et 74 ans. Elles passent la ligne d'arrivée main dans la main, heureuses d'en "avoir fini".
Camaraderie et solidarité, voilà toute l'essence des Gay Games !
- Un petit focus sur The London Otters, l'équipe d'aviron anglaise qui participera au Gay Games ? C'est ce que propose ITV dans ce papier, avec une vidéo portrait à découvrir. Depuis, sur leur page facebook, un post a été publié, photos à l'appui, annonçant leur belle moisson aux Gay Games avec une médaille de bronze, deux d'argent et une médaille d'or. Bravo !
Vous avez repéré un papier intéressant sur les GayGames vus de l’étranger ? Faîtes-le nous savoir en nous l’envoyant sur Twitter via @france3paris !