Une centaine de policiers se sont rassemblés ce jeudi matin devant la préfecture des Hauts-de-Seine, à Nanterre, pour protester contre un projet de réorganisation des commissariats franciliens.
« Non à la réforme territoriale sans l'accord de tous les policiers », « La reconnaissance du policier francilien, un enjeu vital »… Ce jeudi à matin à Nanterre, des dizaines de banderoles s’affichaient sur le « bus de la colère », autour de la centaine d’agents réunis pour manifester.
Rassemblés à l'appel du syndicat Unité-SGP Police devant la préfecture des Hauts-de-Seine, ces fonctionnaires franciliens protestaient contre mutualisation de certains services au sein des commissariats de proche banlieue parisienne, avant de reprendre la route.NANTERRE - Une centaine de policiers manifestent devant la préfecture contre la mutualisation et la fermeture des commissariats d’IDF. pic.twitter.com/uAPo0A9Ytq
— Clément Lanot (@ClementLanot) 28 juin 2018
Des mesures d'économies au détriment de la sécurité ?
Prochain arrêt pour le bus : la préfecture de police, de Paris cette fois-ci. Une manifestation express d’une dizaine de minutes, durant laquelle les policiers ont entonné la Marseillaise devant les journalistes.Si les agents manifestent, c'est principalement pour demander de meilleures conditions de travail, la remise à plat du projet de mutualisation de certains commissariats franciliens en Seine-Saint-Denis, dans le Val-de-Marne et les Hauts-de-Seine. A ce jour, la préfecture de police de Paris préparent le regroupement des services judiciaires et des services de police secours, pour les weekends et la nuit.
Le « bus de la colère », lui, a pris le chemin de Bobigny, et devrait boucler son parcours ce soir à Maison Alfort.