La qualité de l'air s'est améliorée de l'ordre de 20% à 30% dans l'agglomération parisienne, conséquence de la mise à l'arrêt du pays et des restrictions de déplacement mises en place pour tenter de freiner la progression de l'épidémie de coronavirus, a annoncé mercredi Airparif.
Une étude sur la semaine du 16 au 20 mars vient d'être publié par Airparif : il y a eu "une amélioration de la qualité de l'air de l'ordre de 20 à 30% dans l'agglomération parisienne, consécutive à une baisse des émissions de plus de 60% pour les oxydes d'azote", note l'association de surveillance de la qualité de l'air en Ile-de-France.
Pas d'amélioration nette sur les particules fines
"Cette baisse est liée en grande partie à la forte diminution du trafic routier et aérien", ajoute Karine Léger, directrice d'Airparif qui relève un "impact peut-être encore plus important le long des axes de circulation".Une amélioration visible à l'oeil, comme le fait remarquer un internaute
WSH GUETTEZ LA DIFFÉRENCE EN UNE SEMAINE pic.twitter.com/bW7dufwhTN
— noctambule (@C_Not_) March 23, 2020
Le niveau des particules fines n'a en revanche pas évolué, poursuit l'association, qui explique que "la diminution du trafic n'a pas compensé l'augmentation liée au chauffage résidentiel et au maintien des activités agricoles, conjugués à une météorologie printanière favorable à la formation de particules observée dans plusieurs régions avoisinantes".
Autre bonne nouvelle, annonce Catherine Léger, cette baisse des polluants de l’air s’accompagne d’une baisse du dioxyde de carbone (CO2), gaz à effet de serre, "soulignant les liens entre ces deux problématiques et le cobénéfice pour le climat de toute amélioration de la qualité de l’air".