Une vingtaine de blocages sont prévus en Île-de-France le samedi 17 novembre par les "gilets jaunes", ce mouvement qui proteste contre la hausse du prix du carburant.
Les appels à blocage se multiplient sur les réseaux sociaux pour protester contre la hausse du prix du carburant, samedi 17 novembre. Le site "blocage du 17 novembre" en compte plusieurs centaines, dont une vingtaine en Île-de-France.
Mobilisation "irrationnelle" mais "réelle"
"Je demande qu'il n'y ait aucun blocage total. (...) Partout où il y aura un blocage, et donc un risque pour les interventions de sécurité et aussi la libre-circulation, nous interviendrons", a affirmé le ministre de l'Intérieur, Christophe Castaner sur BFMTV, jugeant cette mobilisation "irrationnelle" mais "réelle".Aucune manifestation ne sera interdite "si elle ne menace pas l'ordre public et si elle n'entrave pas la libre circulation", a-t-il toutefois assuré. "Il faut trouver ce point d'équilibre", a-t-il ajouté.
Et de prévenir : "S'ils ne déclarent pas la manifestation, s'ils bloquent un rond-point et qu'il y a un énervement une personne qui s'emballe et qu'il y a un mort, qu'est-ce qui se passe ? On va rejeter la faute sur l'État et ce ne sera pas l'État qui sera en responsabilité. Ce sera la personne qui aura causé l'accident, qui n'aura pas d'assurance parce que l'assurance ne couvrira pas le fait d'avoir bloqué l'entrée d'autoroute ou le périphérique, et on sera dans des situations inextricables".