Après les décisions du gouvernement concernant la construction du Grand Paris Express, données ce jeudi matin, 22 février, par le Premier ministre Edouard Philippe, les réactions ne sont pas une surprise : les élus de LREM assurent le service après-vente. Ceux de l'Essonne disent leur déception
Dès ce jeudi matin, c'est comme s'ils avaient eu la consigne d'assurer la promotion des propos du Premier ministre. Sitôt qu'Edouard Philippe et la ministre des transports Elisabeth Borne eurent présenté les décisions définitives du gouvernement sur les travaux du Grand Paris Express et leur calendrier, les élus, notamment franciliens, de La République en Marche, le parti du Président, ont multiplié les messages de soutien et d'enthousiasme
Ainsi Aurore Bergé, député LREM des Yvelines, toujours parmi les premières à diffuser sur tous les sujets la parole du Président et du gouvernement :
#GrandParisExpress les députés @LaREM_AN et @GroupeMoDem reçus dès 8h ce matin par le Premier Ministre et la Ministre des Transports.
— Aurore Bergé (@auroreberge) 22 février 2018
Mobilisés pour la ligne 18 ! pic.twitter.com/8yomfabYaf
Ou encore Pacôme Rupin, député LREM de Paris :
#GrandParisExpress : le gouvernement donne la priorité aux habitants des zones les plus enclavées et défavorisées. La lutte contre "l'assignation à résidence" des habitants de nos banlieues est en marche. https://t.co/4ByCZQzZRK
— Pacôme Rupin (@PacomeRupin) 22 février 2018
Sylvain Maillard, député de Paris, ne cache pas son enthousiasme :
#GrandParisExpress@EPhilippePM : Ce sera le chantier du siècle pour la France, un défi technologique hors normes !
— Sylvain Maillard (@SylvainMaillard) 22 février 2018
➡Rayonnement économique
➡Désenclavement de territoires
➡Jeux Olympiques #Paris2024 pic.twitter.com/mCbciANugo
Ou encore Stanislas Guérini, autre député LREM de Paris :
Discours de vérité ce matin d'@EPhilippePM et @Elisabeth_Borne sur le #GrandParisExpress :
— Stanislas Guerini (@StanGuerini) 22 février 2018
construction de l'ensemble du réseau à l'horizon 2030
un calendrier réaliste
priorité aux zones enclavées et défavorisées
extension de la ligne 14 livrée en 2020 pic.twitter.com/YLo6P47cIJ
Chacun est donc prié de faire part de sa satisfaction.
Pour trouver un oeil plus distancié, on commencera par Stéphane Troussel, le président du département de Seine-Saint-Denis, qui rappelle que l'on promet ces choses là depuis longtemps à la Seine-Saint-Denis et qu'on en est finalement toujours au même point. Méfiant, il attend de pouvoir toucher pour être totalement convaincu :
Ce nouveau calendrier, s'il confirme l’engagement de l’État à réaliser le #GrandParisExpress dans sa totalité, n’est pas à la hauteur des enjeux. Nous avons besoin de ces transports en banlieue dans lequel l’État a longtemps sous-investi #SSD93 https://t.co/swQuVCtvcO pic.twitter.com/PdYCb2u9YV
— Stéphane Troussel (@StephanTroussel) 22 février 2018
Mais c'est en Essonne, ou la ligne 18 qui desservira le plateau de Saclay et le pôle Sciences, ne sera achevée qu'en 2027, que la déception est la plus grande. Tout comme en Seine-et-Marne, ou le report des parties latérales, notamment vers l'Est, de la ligne 15 font grincer les dents
➡️Le découpage en tronçons du #GrandParisExpress risque de lui faire perdre la cohérence et la force du projet imaginé par Christian Blanc.➡️De + le report à 2027-30 de la #Ligne18 va mettre en difficulté le développement du plateau de Saclay enjeu majeur pour l'@iledefrance
— Frank Cecconi (@frank_cecco) 22 février 2018
#GrandParisExpress : le @gouvernementFR qui veut imposer une #Métropole pour l’@iledefrance
— Jean-Jacques Barbaux (@JJBarbaux) 22 février 2018
n’a pas les moyens de ses ambitions. Moralité, @EmmanuelMacron : il faut consulter et construire la Métropole avec les collectivités territoriales et non les effacer ou les soumettre.
#GrandParisExpress : le gouvernement fixe le nouveau calendrier du chantier, la #Ligne18 reportée de 3 ans. https://t.co/1ez2TpkEZe
— Union des élus L18 (@UE_L18) 22 février 2018