Marielle de Sarnez : "D'ici deux ans, la Métropole du Grand Paris doit fusionner avec la région"

Marielle de Sarnez était l'invitée de Samedi Politique, le 16 janvier. La vice-présidente du MoDem est une des 209 élu-e-s de la Métropole du Grand Paris, institution qu'elle juge "comme une usine à gaz". Elle considère aussi que les primaires de droite ou de gauche figent la politique française.  

L'essentiel du jour : notre sélection exclusive
Chaque jour, notre rédaction vous réserve le meilleur de l'info régionale. Une sélection rien que pour vous, pour rester en lien avec vos régions.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "L'essentiel du jour : notre sélection exclusive". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité
Marielle de Sarnez offensive. 

Invitée de Samedi Politique, samedi 16 janvier, la vice-présidente du MoDem a dit tout le mal qu'elle pensait de la Métropole du Grand Paris et du système des primaires pour désigner les candidats de gauche ou de droite à la présidentielle.

Usine à gaz​

Sur la Métropole du Grand Paris tout d'abord. Marielle de Sarnez, en tant que conseillère de Paris, est une des 209 élu-es de la MGP. Ce qui ne signifie pas qu'elle en soit la plus grande fan. "A quoi cela doit servir ?", répond-elle quand on l'interroge sur son vote pour la présidence de la MGP qui doit avoir lieu le 22 janvier. Il y a trois candidats : Patrick Ollier pour LR, et André Santini et Philippe Laurent pour l'UDI

"On peut avoir le meilleur président possible, le plus sympathique, le plus intelligent, qui à la capacité de faire travailler, les gens ensemble, je pense à André Santini, mais toutes ces personnalités sont respectables, estimables et responsables. Mais ce n'est pas la question. La question est de savoir à quoi tout cela va servir ?", répète-t-elle. 

Elle considère que la Métropole du Grand Paris était "une bonne idée qui finit avec une sorte d'usine à gaz qui n'est pas pertinente" et "qui laisse de côté les cinq millions d'habitants de la seconde couronne". "Tout cela ne va pas dans le bons sens avec une gouvernance qui complique", ajoute-t-elle. 
Marielle de Sarnez était l'invitée de Samedi Politique ce 16 janvier. La vice-présidente du MoDem est une des 209 élu-es de la Métropole du Grand Paris, institution qu'elle juge "comme une usine à gaz". Elle considère aussi que les primaires de droite ou de gauche figent la politique française.
Marielle de Sarnez souhaite "quelque chose d'intelligent et simple". "Moi je demande que d 'içi deux ans, la métropole soit à la taille de la région et qu'on fusionne la métropole et la région pour que les Franciliens y comprennent quelque chose et que la démocratie fonctionne et qu'il n'y ait pas d'inégalité entre territoires", estime la conseillère de Paris. 

On lui fait remarquer que c'est assez paradoxal qu'une élue ne croit pas à l'institution dont elle est représentante. "C'est très important qu'il y ait des élus au sein de la Métropole du Grand Paris qui oeuvrent pour qu'elle devienne quelque chose de pertinent", répond-elle. "Moi, je demande que les élus de la Métropole aient cette prise de conscience, cette lucidité, qu'ils soient responsables et qu'ils s'auto-réforment et qu'ils auto-réforment la Métropole", explique-t-elle.

"Mon vote sera en fonction de cela", conclut Marielle de Sarnez, qui a rencontré deux heures André Santini, jeudi dernier.

Les primaires "dépassées"

Marielle de Sarnez n'est pas également très fan des primaires pour la présidentielle organisées à gauche ou à droite. Elle répète que François Bayrou soutiendra Alain Juppé, "homme estimable, respectable et rassembleur", s'il était désigné. Mais, les primaires, ce n'est pas son truc. 
Marielle de Sarnez était l'invitée de Samedi Politique ce 16 janvier. La vice-présidente du MoDem est une des 209 élu-es de la Métropole du Grand Paris, institution qu'elle juge "comme une usine à gaz". Elle considère aussi que les primaires de droite ou de gauche figent la politique française.
"Je pense que les primaires ne sont pas du tout adaptées à la démocratie française. Ça va bouffer une année entière sur des questions de parti qui n'intéressent pas nos concitoyens. Ça ne répond en rien aux enjeux du moment. On a des mandats de plus en plus courts, de moins en moins utiles et cela nourrit le Front national", juge Marielle de Sarnez

"Les primaires, ça arrange les politiques. Ils se disent, on va pouvoir se présenter. Ils ne se posent pas la question de savoir s'ils vont être de bons chefs d'Etat. Ils se posent simplement la question de savoir comment je peux faire 2 %, 3 %, 5,5 % pour peser demain et être sous-ministre ou sous-secrétaire d'Etat. Il y a là-dedans quelque chose de dépassé", conclut la vice-présidente du MoDem. 

VOIR l'intégralité de Samedi Politique, avec Marielle de Sarnez



Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
Veuillez choisir une région
en region
Veuillez choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information