De l'ombre à la lumière, de la rue... aux galeries et musées, l'art urbain a gagné sa place au soleil. Longtemps snobé, il est désormais reconnu et considéré par certains spécialistes comme le mouvement majeur de ce siècle.
Ils s’appellent Space Invader, Obey ou Banksy. Ils se sont fait connaitre en graffant ou en collant sur les murs des villes mais c’est désormais aussi dans les salles de vente et les galeries qu’ils se font le plus remarquer.
"A partir de 2011-2012, les choses ont explosé, avec l'arrivée de nouveaux collectionneurs prêts à se battre pour des œuvres d'artistes iconiques", raconte Arnaud Oliveux, commissaire-priseur et spécialiste du street art chez Artcurial. "250 000 euros pour un alias de Space Invader, ce n'était pas imaginable il ya dix ans. Je me souviens à l'époque, à 600 euros, une petite mosaïque d'Invader, on ne la vendait pas!", raconte -t-il.
Aujourd'hui, une soixantaine de galeries parisiennes proposent de l'art urbain à Paris.