Cinq arrondissements jusque-là épargnés par la grève des éboueurs sont concernés. Il s'agit du 1er, 2e, 4ème, 10e et du 18e arrondissements. À l'appel du syndicat CGT, les agents grévistes de la société Derichebourg ne collectent plus les déchets à partir de dimanche soir.
Les déchets vont s'accumuler dans l'hypercentre de la capitale. Dans le 1er, 2e et 4e arrondissements, mais aussi dans le10e et18e arrondissements, quartiers populaires et fréquentés par les touristes. Des secteurs jusque-là épargnés par la grève des éboueurs.
Dans ces arrondissements, la collecte des déchets est assurée par l'un des principaux opérateurs privés qui intervient dans la capitale. Il s'agit de société Derichebourg qui a en charge le ramassage des poubelles sur cinq arrondissements. À l'appel de la CGT, les salariés de ce groupe privé sont appelés à ne plus ramasser les déchets dès dimanche soir.
Dans le 15e arrondissement, en revanche, les éboueurs en grève depuis le 27 février ont repris le travail. Dans cet arrondissement, le ramassage des poubelles est assuré par un autre opérateur privé, le groupe Pizzorno Environnement. La direction de l'entreprise a annoncé avoir signé vendredi avec les représentants syndicaux de la CGT un protocole de sortie de grève. Les équipes de collecte des ordures ménagères, renforcée par des personnels complémentaires ont à traiter 1000 tonnes de déchets résiduels, avant que la situation ne revienne à la normale, annonce sur son site la Ville de Paris.
Selon un dernier point de la mairie de Paris paru dimanche, 162 bennes dont 126 bennes régie étaient sorties dans les rues de la capitale soir deux fois et demie de plus qu’un dimanche normal.