Les hôpitaux psychiatriques parisiens disent non au regroupement

Le manque de lits en unité psychiatrique et la difficulté à prendre en charge ces malades. C'est ce que dénonçaient cet après-midi plusieurs centaines d'agents. En cause, la politique de fusion des établissements.
 

Ils ont défilé derrière les banderoles "Urgence de moyens humains pour la psychiatrie" ou encore "De vraies relèves en psy, c'est vital". Plusieurs centaines de blouses blanches et personnels administratifs des hôpitaux Sainte-Anne, Maison blanche et Perray-Vaucluse (Essonne) ont marché ce jeudi après-midi dans les rues de Paris. Objectif : rallier l'Hôtel de Ville et exiger des moyens pour prendre en charge les patients. 
En janvier 2019, ces trois hôpitaux doivent fusionner pour créer un groupe hospitalier de plus de 5500 salariés. Un regroupement qui selon ces agents devrait dégrader l'offre de soin. Pour eux, la fusion va signifier des fermetures ou des réorganisation de services, la perte de RTT et de 5 à 10 jours de repos annuels pour les salariés. Mais surtout une moins bonne prise en charge des patients dans un contexte déjà tendu. 
Les hôpitaux psychiatrique subissent déjà des restrictions de lits. 


 

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