Jean-François Copé a affirmé aujourd'hui que Paris avait été "complètement anémiée" par la politique de son maire socialiste Bertrand Delanoë qui lui a ôté "petit à petit son rayonnement économique, culturel et scientifique.
"Il y a un souffle ici de nouveauté, d'enthousiasme, de jeunesse dont cette ville Paris a profondément besoin", a lancé Copé, venu apporter son soutien aux candidates UMP de trois arrondissements parisiens, Florence Berthout (tête de liste de la Ve arrondissement), Delphine Burkli (IXe) et Brigitte Kuster (XVIIe).
Nathalie Kosciusko-Morizet, candidate UMP pour la mairie de Paris, était à ses côtés dans la première permanence où il s'est rendu, celle de Mme Berthout. Cette dernière doit affronter la dissidence de Dominique Tiberi, qui compte bien s'assoir dans le fauteuil de son père.
Selon le président de l'UMP, Paris est "aujourd'hui totalement anémiée par toutes ces années d'une politique menées par un maire, Bertrand Delanoë, éminemment respectable, mais qui a par la politique qu'il a conduit étouffé cette ville, et lui a petit à petit ôté son rayonnement économique, culturel, scientifique, alors que ça devrait être une des grandes capitales mondiales". "Le politiquement correct de la gauche bien pensante est en marche. Ils pensent que Paris est à eux pour toujours", a-t-il ajouté, estimant "capital que l'on puisse (y) renverser la table". Il a dit espérer "une victoire massive" aux municipales.