Gérald Darmanin a annoncé vendredi qu'il y avait eu "200 interpellations depuis le début des Jeux olympiques" en Île-de-France et s'est félicité d'une "réussite très importante en termes de sécurité", à l'issue d'une semaine olympique.
L'heure est au premier bilan. En déplacement au commissariat de Saint-Denis (Seine-Saint-Denis), le ministre démissionnaire a attribué la baisse de délinquance autour des sites olympiques franciliens à "l'hyper-présence" des forces de l'ordre.
Il y a eu "200 interpellations depuis le début des jeux" dans la zone de Paris et son agglomération, a-t-il dit. Une source policière a fait état de "180 gardes à vue".
Pas de "menace caractérisée" d'attentat
Dans un contexte sécuritaire international compliqué avec une menace terroriste prégnante pesant sur la France, Gérald Darmanin a indiqué qu'il y avait eu "plus de 700 mesures administratives" (Micas) prononcées "depuis le début de l'année" contre des personnes en lien avec les JO. "Des centaines de visites domiciliaires" ont eu lieu, a-t-il ajouté.
Réaffirmant qu'il n'y avait pas eu "de menace caractérisée" d'attentat, ni de détection de projet "d'attentat organisé", le ministre a relevé que les forces de l'ordre "remettaient à la justice des individus dont nous pensons qu'ils auraient pu passer à l'acte".
En Île-de-France autour des sites olympiques, 35.000 policiers et gendarmes, 18.000 militaires de l'opération Sentinelle et plusieurs milliers d'agents de sécurité privée sont mobilisés en moyenne par jour. Ils étaient 45.000 membres des forces de l'ordre pour la seule cérémonie d'ouverture le 26 juillet à Paris.