La préfecture d'Île-de-France présente ce vendredi les "modalités d’application de la dérogation permettant aux commerces de 15 arrondissements de Paris de rester ouverts les dimanches" pendant les JO. Quels sont les quartiers et les branches d’activité concernés ?
Quelles boutiques pourront rester ouvertes le dimanche pendant les Jeux olympiques et paralympiques ? Dans un communiqué, la préfecture de la région Île-de-France résume les "modalités d’application de la dérogation permettant aux commerces de 15 arrondissements de Paris de rester ouverts les dimanches du 15 juin au 30 septembre 2024".
Le périmètre concerné par le dispositif "comprend les 15 arrondissements les plus susceptibles d’accueillir une forte affluence de touristes". Soit ceux "du centre de Paris ainsi que ceux où se situent un site de compétition, une zone de festivité et l’arrondissement où résidera la Famille Olympique" : le 1er, le 2e, le 3, le 4, le 5e, le 6e, le 7e, le 8e, le 9e, le 12e, le 15e, le 16e, le 17e, le 18e et enfin le 19e.
Les "branches d'activité concernées", elles, sont censées être "les plus à même de satisfaire les besoins du public pendant les Jeux", poursuit le communiqué : "commerce de détail alimentaire, articles de sport et loisirs, magasins multi commerces, cycles-motocycles, grands magasins, habillement - prêt à porter et librairie papeterie".
Une dérogation liée à "l’affluence exceptionnelle attendue de touristes et de travailleurs"
La préfecture précise que les commerçants "qui souhaitent bénéficier de cette dérogation peuvent en faire officiellement la demande", "dès à présent", et "avant d’engager les consultations prévues par la loi".
"Le préfet pourra par arrêté étendre l’autorisation à l’ensemble des commerçants de la même branche d’activité situés dans les 15 arrondissements", et "les commerces situés dans les zones touristiques internationales seront par ailleurs ouverts de plein droit", est-il ajouté.
Le communiqué indique que "la loi du 19 mai 2023 relative aux Jeux" permet "aux préfets d’accorder, dans les communes d’implantation des sites de compétition (...), une dérogation temporaire au repos dominical afin de tenir compte des besoins du public résultant de l’affluence exceptionnelle attendue de touristes et de travailleurs".