C'est une première piste quant à l'avenir de l'hôpital militaire du Val-de-Grâce. Le ministre de la défense a suggéré sur France 5 que le Val-de-Grâce devienne un lieu de formation.
C'est une première piste quant à l'avenir de l'hôpital militaire du Val-de-Grâce. Le ministre de la défense, Jean-Yves Le Drian, a évoqué dimanche 12 octobre la possibilité d'y loger le service de formation de santé des armées.
Interrogé par France 5 sur une fermeture de ce prestigieux établissement parisien, M. Le Drian a observé qu'il n'avait pas fait l'objet de "travaux majeurs depuis 1979". "Pour le mettre aux normes acceptables et éviter la fermeture pour sécurité, il faudrait des centaines de millions d'euros de travaux", a-t-il dit. Et ce "pour une efficacité militaire pas avérée", puisque l'essentiel de l'activité de santé militaire se passe dans les hôpitaux de Bégin (Val-de-Marne) et Percy (Hauts-de-Seine).
Selon le ministre, l"utilité civile" de ce lieu n'est pas davantage "avérée" puisqu'il y a dans ce quartier parisien (Vème arrondissement) "une offre de soins suffisante". Mais ces observations sont faites "sous réserve que le Val-de-Grâce reste un lieu de défense", a poursuivi le proche du chef de l'Etat.
"Nous avons l'intention d'y implanter le lieu de formation et de recherche du service de santé des armées", a-t-il dit avant d'assurer que "le problème n'est pas réglé". "Je vous donne mon avis personnel". Les restructurations ou suppressions d'unités de la Défense, qui devraient comporter des mesures de réorganisation des hôpitaux militaires, seront annoncées le 15 octobre.
Lemonde.fr avait écrit que la fermeture de cet hôpital serait à l'étude pour des raisons budgétaires, le président de la République devant rendre des arbitrages sur ce dossier.